5 reflexes anti-sel au supermarche

Le Programme national nutrition santé (PNNS), lancé en 2001 par les autorités sanitaires, vise à améliorer l’état de santé de la population, en basant son action sur plusieurs axes majeurs et déterminants tournant autour de la nutrition. Reconduit en 2006, en 2011 puis en 2019, le PNNS propose différentes mesures et recommandations pour faire évoluer l’environnement alimentaire de chacun et le rendre ainsi plus favorable à la santé.

Zoom sur les aliments transformés

Parmi ces mesures et conseils phares se trouvent notamment la consommation de 5 fruits et légumes par jour, la pratique d’une activité physique journalière durant au moins 30 minutes, la consommation de poisson deux fois par semaine et la réduction de la quantité de sel. « Depuis 2018, le Plan national nutrition santé (PNNS) suggère une réduction de 20 % de notre consommation d’aliments ultra-transformés», ajoute Véronique Chaouat, auteure du livre « C’est décidé, je réduis ma consommation de sel », publié aux éditions Alpen.

En effet, nombreuses sont les preuves qui établissent un lien entre les effets délétères des aliments transformés et la survenue de certains troubles et maladies. « 80 % du sel que nous consommons provient des aliments industriels », explique la spécialiste. Le sel, s’il est nécessaire à l’organisme, devient rapidement nocif pour la santé, s’il est consommé en quantité trop importante.

Pourtant, l’industrie de l’alimentaire prône la nécessité du sel pour diverses raisons, qui ne concernent en rien l’aspect nutritif à proprement parler : « Il retient l’eau, ce qui permet de gonfler artificiellement le volume des produits (…) Autre intérêt : c’est un moyen très avantageux de donner du goût à des produits qui n’en ont pas. Le sel joue en quelque sorte un rôle de cache-misère qui ne coûte pas cher aux industriels », poursuit Véronique Chaouat.

Les conseils pour limiter sa consommation de sel

Les produits transformés et ultra-transformés se retrouvant en très grand nombre dans les rayons des commerces que chacun fréquente, difficile de concilier l’alimentation rapide et pratique avec les recommandations santé. Véronique Chaouat rassure : « A moins de vivre en pleine nature et de vous nourrir en cueillant vos fruits et légumes, ou d’avoir le temps de faire vos courses dans les marchés avec des produits frais, nous sommes tous amenés à nous approvisionner dans des supermarchés ».

Aussi, il existe différentes astuces pour limiter et/ou réduire sa consommation de sel, sans trop chambouler ses habitudes de consommation. Retrouvez les 5 réflexes anti-sel à adopter au supermarché dans ce diaporama !

Observez bien les étiquettes des produits

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5 réflexes anti-sel au supermarché

Sur les conseils de Véronique Chaouat, évitez les produits dont les étiquettes nutritionnelles ne mentionnent pas tous les aliments qui les composent. « La liste d’ingrédients des aliments ultra-transformés comporte généralement beaucoup de mots (...) Un indice : il faut que les composants puissent figurer dans les placards de votre cuisine », explique-t-elle.

Limitez la consommation de produits transformés

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5 réflexes anti-sel au supermarché

Il est conseillé de ne pas dépasser la consommation de « plus de deux produits de ce type par jour. Un seul c’est bien. Et si on peut se programmer des journées où on n’en consomme pas du tout, c’est encore mieux ! », précise l’auteure du livre « C’est décidé, je réduis ma consommation de sel » publié aux éditions Alpen.

Ne pas se fier aux allégations alléchantes

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5 réflexes anti-sel au supermarché

Nombreux sont les produits qui sont dits « allégés en sel ». Pourtant, ils s’avèrent bien souvent remplis d’eau et bien plus chers que leurs voisins de rayon. Des allégations alléchantes qui sont à considérer avec précaution : « Ces mentions ne riment à rien et ne garantissent pas le caractère sain d’un produit », explique Véronique Chaouat avant d’ajouter que « les aliments transformés veulent avant tout attirer l’oeil ». 

Pensez à comparer les produits

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Il est essentiel de prendre le temps de comparer, si l’on veut lier gourmandises et envies au fait de s’offrir les aliments les plus favorables à la santé. « Par exemple, pour les jambons allégés en sel de 30 %, gardez en tête qu’il s’agit d’une comparaison par rapport à la moyenne de tous les jambons qui existent et pas ceux de la marque qui le revendique sur l’emballage », indique Véronique Chaouat. Pensez donc à consulter attentivement les étiquettes nutritionnelles des produits.

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Ne vous fiez pas uniquement au Nutriscore

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5 réflexes anti-sel au supermarché

Le Nutriscore, en notant les aliments de A à E selon leur teneur en gras, en sel, en protéines et en sucre, atteint toutefois certaines limites puisqu’il n’évalue pas le degré de transformation des aliments. « Concrètement, on peut noter A ou B des aliments ultratransformés. Vous pouvez donc vous retrouver à acheter un produit noté A en pensant bien faire. En réalité, il peut être bourré d’additifs et d’ingrédients chimiques », selon Véronique Chaouat.

Sources

https://www.alpen.mc/nouveautes/517-cest-decide-je-reduis-ma-consommation-de-sel-9782359348743.html

mots-clés : sel, aliment, supermarché
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