Energie vitale : 4 façons de la protéger pour vieillir en bonne santéAdobe Stock
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L’énergie vitale, une force qui contrôle les fonctions de l’organisme

“La vitalité est intangible, elle représente l’énergie de vie qui circule en nous”, avance d’emblée la naturopathe et sophrologue Aurore Roose. Cette “énergie vitale” porte des noms différents selon chacune des médecines traditionnelles reconnues par l’Organisation mondiale de la Santé. Ainsi, la médecine traditionnelle indienne ou Ayurveda parle de “dosha”, alors que la médecine chinoise utilise le terme de “qi”.

La vitalité comme socle de notre santé

“Le degré de vitalité est considéré comme le socle de notre santé”, explique la spécialiste en naturopathie. “Quand cette vitalité est impactée, nous sommes plus sensibles aux maladies, car notre organisme est amoindri dans ses capacités de défenses contre les agents agresseurs”, tels que les bactéries, les virus, les molécules chimiques ou encore les diverses pollutions.

L’auto-guérison, une capacité naturelle du corps humain, dépend pour beaucoup de cette énergie. Elle est également nécessaire pour maintenir notre organisme en bonne santé, alors que ce dernier doit faire face à l’épreuve du temps. “L’énergie vitale lui assure un fonctionnement normal et nous préserve ainsi du vieillissement et des maladies qui peuvent lui être associées”.

Énergie vitale : un capital de base qui fluctue toute la vie

La force vitale est propre à chaque individu. “Nous naissons tous avec un capital de base qui nous permet de nous maintenir en parfait état de santé”, assure Aurore Roose. Mais “notre vitalité fluctue ensuite tout au long de notre vie, en fonction de nos différents états émotionnels, physiques, physiologiques, psychologiques et spirituels”.

Ainsi, plusieurs facteurs peuvent venir perturber l’équilibre de cette énergie, voire la détériorer.

Les éléments perturbateurs de la vitalité

“De très nombreux facteurs viennent diminuer notre énergie vitale au quotidien”, met en garde la naturopathe Aurore Roose.

Un quotidien qui peut impacter notre vitalité

Parmi les principales causes à l’origine de la dégradation de notre vitalité, la spécialiste met en avant :

  • l’altération du sommeil : "soit parce que sa durée est insuffisante pour couvrir les besoins, soit parce que la qualité du sommeil n’est pas optimale" ;
  • le manque d’activité physique : “la sédentarité est l’ennemi de la vitalité” ;
  • le stress : “il vient puiser dans nos réserves… dans les cas du burn out, c’est toute l’énergie vitale qui a été utilisée” ;
  • l’alimentation : “si l’organisme ne reçoit pas tous les nutriments dont il a besoin pour fonctionner correctement, il va devoir compenser et puiser dans sa réserve d’énergie” ;
  • les toxiques divers : "pesticides, pollution, tabac, perturbateurs endocriniens et autres, car ils entraînent un surcroît de travail pour le corps qui peut finir par être dépassé. Une pathologie chronique qui apparaît est synonyme d’une vitalité très affaiblie".

S’il est important de connaître ces sources de perturbations, il l’est tout autant de savoir comment nous pouvons protéger et améliorer notre énergie vitale.

Les 4 façons de préserver son énergie vitale

Vous êtes fatigué dès le matin ? Vous tombez facilement malade ? Vous avez des douleurs régulières ? Des troubles digestifs chroniques ? Des problèmes de sommeil ? “La vitalité étant fluctuante, il suffit d’observer les nombreux signaux que nous envoie notre corps pour être informé de sa qualité”, garantit Aurore Roose.

Les quatre socles de la vitalité

“Toute vitalité peut être augmentée grâce à des changements dans son hygiène de vie”. Pour y parvenir, la naturopathe conseille de se concentrer sur :

  • l’activité physique : elle doit être régulière et suffisante ;
  • l’alimentation : il faut privilégier les aliments biologiques, bruts, de saison, et composer des assiettes variées et équilibrées ;
  • la gestion du stress : à travers plusieurs techniques comme la sophrologie, la méditation, le contact avec la nature, etc ;
  • le sommeil : il est primordial de respecter son chronotype, c’est-à-dire le rythme circadien qui nous est propre.

“Et l’amélioration des trois premiers piliers entraîne toujours une amélioration du sommeil”, ajoute la spécialiste en conclusion.

Sources

Merci à Aurore Roose, naturopathe et sophrologue

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