7 aliments à bannir du déjeuner pour éviter le coup de fatigue de 14h

Publié par La Rédaction Médisite
le 03/11/2025
3 minutes
Coup de fatigue de 14 H
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Le coup de barre de 14h, souvent fatal à la productivité, n'est pas une fatalité. Il est le plus souvent le résultat d'un piège alimentaire : des glucides à index glycémique élevé déguisés en "sources d'énergie". Découvrez quels sont ces "faux amis" et comment les remplacer par des alternatives saines pour maintenir une énergie stable tout l'après-midi.
 

Qui n'a jamais ressenti cette lourdeur et cette envie de dormir deux heures après le déjeuner ? Ce fameux coup de pompe n'est pas une fatalité, mais le signal d'un déséquilibre alimentaire. L'analyse de cette fatigue de 14h et de notre alimentation révèle un piège courant : la consommation d'aliments que l'on croit énergisants mais qui sabotent notre vitalité.

Glycémie et insuline

Ce phénomène est la conséquence d'une hypoglycémie réactionnelle. Un repas riche en glucides à indice glycémique (IG) élevé provoque un pic de sucre sanguin. Le pancréas réagit en sécrétant massivement de l'insuline, ce qui entraîne une chute brutale de la glycémie. Face à une hypoglycémie réactionnelle, il est donc crucial de savoir que manger pour stabiliser son énergie.

Quelles solutions ?

La solution est de privilégier des aliments qui libèrent leur énergie lentement. Construire un index glycémique bas pour son déjeuner est la meilleure stratégie pour rester performant jusqu'au soir. Ce diaporama décrypte 7 aliments pièges et vous donne les clés pour composer un repas IG bas source d'énergie stable.

Le pain blanc et la baguette

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Pain blanc
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Fabriqué avec de la farine raffinée et sans fibres, le pain blanc possède un indice glycémique (IG) élevé. Son ingestion provoque un pic d'insuline, responsable de la chute d'énergie post-repas. Remplacez-le par du pain intégral ou au levain, qui diffuse son énergie plus lentement.

Jus de fruits industriels

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Jus industriel
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Même sans sucres ajoutés, un jus est privé des fibres du fruit. Le sucre est absorbé très rapidement, générant un pic glycémique similaire à celui d'un soda. Préférez toujours croquer un fruit entier pour bénéficier de ses fibres qui régulent la diffusion du sucre.

Galettes de riz

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Galettes de riz
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Leur procédé de fabrication par soufflage rend l'amidon extrêmement facile à digérer, leur conférant un IG très élevé. Ces produits font partie des aliments à éviter face au coup de pompe de midi. Privilégiez plutôt une poignée d'amandes ou des crackers complets.

Yaourts et desserts lactés sucrés

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Yaourt sucré
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Ces desserts combinent sucres ajoutés et faible teneur en fibres, provoquant un pic de glycémie quasi immédiat, suivi d'un retour rapide de la faim. Optez pour un yaourt nature ou un fromage blanc, auxquels vous pouvez ajouter quelques fruits rouges frais.

Les barres céréalières "minceur" :

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Barre de céréales
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Leur image saine cache souvent une composition riche en sirops de glucose et céréales raffinées. Leur effet sur l'énergie est aussi éphémère que celui d'une confiserie. Une poignée d'oléagineux est une alternative bien plus efficace et nutritive.

L'équilibre : la clé d'une énergie durable

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L'équilibre alimentaire
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Pour contrer la fatigue, chaque repas doit associer des protéines (viande, poisson, légumineuses), des lipides de qualité (avocat, huile d'olive) et des fibres (légumes). Ces nutriments ralentissent l'absorption des glucides et assurent une énergie diffuse et prolongée.

Le menu anti coup de fatigue

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Noix
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La recette est simple : une base de légumes verts, une source de glucides complexes à faible IG (quinoa, lentilles), une portion de protéines maigres (poulet, tofu) et une touche de bonnes graisses (huile de colza, noix). C'est la garantie d'un après-midi productif.

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