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Vous les connaissez ces produits allégés, light, pauvres en calorie, 0 % … mais que valent-ils vraiment ? Dans les pubs ou les magazines on les voit recommandés pour accompagner nos régimes. Ils seraient finalement peu bénéfiques à une perte de poids. Et même pire, certains d’entre eux seraient carrément néfastes pour notre santé sur certains points.
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Si vous remplissez l'un de ces 5 critères, réduisez le sucreAvant toute chose, qu’entend-on par produits allégés ? Si l’on regarde du côté strict de la définition, il s’agit d’un produit contenant au minimum 30 % de calories en moins que le même produit dans sa version non-allégée. Autrement dit, un produit ne peut pas être étiqueté light s’il n’est pas à minima réduit en sucre ou en graisse de 30 %. Il existe donc des produits lights allégés en sucre et d’autres allégés en graisse.
Diminués en sucre ou en graisse, de potentiels risques sur la santé
Pour diminuer le sucre, les fabricants utilisent des édulcorants comme l’aspartame. Bien, qu’effectivement, ces produits soient peu, voire, pas du tout caloriques, leurs effets sur la santé auraient tendance à être néfastes.
Certaines études établissent un lien entre l’ingestion d’aspartame et certaines maladies. En 2005, la Fondation européenne Ramazzini a informé le public des résultats d’une étude effectuée sur les rats entre 1997 et 1999. Les conclusions : l’aspartame pourrait provoquer un cancer. L’étude démontre une incidence faible mais présente de tumeurs malignes observées sur les nerfs périphériques des animaux nourris à l’aspartame en grande quantité. Malgré ces études, les scientifiques ne peuvent pas affirmer l’évidence du lien entre la consommation d’aspartame et l’apparition de ces tumeurs malignes.
En ce qui concerne la diminution des matières grasses, les industriels ont recours à des techniques encore plus complexes. Le gras donne du goût et de la consistance aux produits. En le supprimant, les producteurs sont donc contraints de rajouter du sucre et d'avoir recours à des procédés non naturels comme l’ajout d’additifs pour redonner cette consistance aux aliments. Ces additifs alimentaires n’ont pas bonne réputation.
Bien qu’aucune étude ne prouve réellement leur nocivité, il existe pourtant des additifs alimentaires dits dangereux. Ils s’avèrent mauvais si un certain dosage quotidien n’est pas respecté. Une surconsommation de plats cuisinés, de conserves ou en l’occurrence de produits allégés en matière grasse est mauvaise pour votre organisme. Certains scientifiques craignent que des additifs mélangés entre eux ne soient cancérigènes même si cela n’est pas décelable dans les études. Il est également reproché aux additifs de causer des allergies, des retards de croissance chez l’enfant et des migraines.
Des produits loin d’être naturels, pauvres en vitamines et nutriments
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Les produits transformés pour enlever du sucre ou de la graisse sont donc plus chimiques et entraînent un risque pour la santé. Ils sont certes moins caloriques mais comportent également moins de nutriments, notamment les produits allégés en matière grasse. Les vitamines A, D, E et K sont moins présentes dans les produits lights. La raison ? Ces quatre vitamines sont contenues dans les graisses. En les diminuant, on contribue également à la diminution en vitamines liposolubles.
Les édulcorants auraient pour effet d’ouvrir l’appétit
Niveau efficacité, le jeu en vaudrait-il la chandelle ? Si la perte calorique est effectivement notable, l’American Cancer Society affirme que les édulcorants auraient pour effet d’ouvrir l’appétit et de ce fait, consommer en plus grande quantité. Il serait alors préférable de réduire les quantités ingérées de produits "normaux" plutôt que d’opter pour du light. Cette même étude de l’American Cancer Society réalisée sur 80 000 femmes montre d’ailleurs que sur six ans, les femmes qui ont pris le plus de poids durant la période étudiée étaient celles qui consommaient le plus d’édulcorants.
Certains produits étiquetés comme light sont même plus caloriques que les produits "normaux". En effet, aucune norme n’impose d’être vraiment plus light pour s’afficher allégé. Assurez-vous, si vous devez opter pour du light, de bien lire les étiquettes. Il importe de choisir un produit où l’économie énergétique est valable par rapport au produit référent. Vous pouvez comparer le produit allégé au produit normal pour être sûr que le produit choisi n’est pas qu’un effet marketing.
La diététicienne Mathilde Gibeaux ajoute : "Pour ma part, je ne mentionne jamais la valeur énergétique d’un aliment car il est pour moi plus important de faire attention aux fibres qui auront un effet sur le rassasiement et la satiété".
Le rôle des graisses et du sucre dans notre corps
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Vous connaissez ce slogan : "ne mangez pas trop gras, trop sucré, trop salé". Alors, oui, mais cela ne veut pas dire bannir totalement ce trio de notre alimentation dans le but de perdre du poids. Leur rôle est effectivement essentiel au bon fonctionnement du corps.
Le sucre (glucide) a pour rôle principal de fournir à l’organisme l’énergie nécessaire à son fonctionnement. C’est le carburant de nos cellules. Que vous soyez grand sportif ou un travailleur dans un bureau, il vous faut du glucose pour permettre à vos muscles de se contracter. Il est également indispensable à votre cerveau qui, au repos, utilise environ la moitié du glucose ingéré.
Le gras quant à lui est également un carburant cérébral et musculaire. Mais il sert avant tout de matière première à la fabrication des hormones et à la paroi de nos cellules. Pour un bon équilibre nutritionnel, environ 35 % des calories fournies par l’alimentation doivent provenir de matières grasses. Nous avons besoin de leur énergie pour avancer et sont un constituant de base pour notre organisme.
Le but n’est donc pas de supprimer totalement de notre alimentation le sucre ou le gras ou d’opter pour du 100% allégé mais bien de manger avec parcimonie.
Le conseil de Mathilde Gibeaux, diététicienne :
"Chaque famille d’aliments joue un rôle pour l’organisme, il est donc conseillé de manger à chaque repas des fruits et légumes, des protéines (animales et/ou végétales), des féculents (pain, riz, pâtes, pomme de terre, légumes secs,...), 1 produit laitier et des matières grasses végétales (huile d’olive et colza)".
On peut prendre comme repère de consommation :
- 1 demie assiette de légumes ;
- 1 grand quart de féculents ;
- 1 petit quart de protéine.
Prendre le temps de manger est aussi nécessaire à réguler les quantités ingérées (votre cerveau a besoin de 20 minutes en moyenne pour envoyer le signal de rassasiement). Oubliez les injonctions "Finis ton assiette" et appréciez plutôt de retrouver de la présence lors de votre repas pour avoir plus de sérénité.
Quant au sucre, nul besoin de le supprimer. Privilégiez la qualité et offrez-vous du bon chocolat acheté chez un artisan chocolatier ou une sublime pâtisserie. Et dégustez-le avec plaisir ! Si vous ressentez une attirance compulsive pour le sucre, n’allez surtout pas vous empêcher d’en manger. C’est la fatigue et le stress qui augmentent votre consommation. Faites une cure de magnésium et privilégier des nuits de sommeil de qualité en vous couchant plus tôt. Enfin, vous pouvez compter par le sport pour optimiser votre santé : une à deux séances intensives par semaine auront un impact bénéfique sur votre mental, votre état musculaire, … et en prévention de maladies chroniques comme le diabète ou l’obésité.
En conclusion, privilégiez le fait maison et préparer vos repas simplement avec des produits bruts pour limiter les additifs. Offrez-vous ce qu’il y a de meilleur pour vous, votre corps vous en remerciera !
Sources
Merci à Mathilde Gibeaux, diététicienne (Neuilly-sur-Marne)
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