Les rayons des commerces et grandes surfaces regorgent d’aliments qui trompent. Ces "faux" aliments santé se parent généralement d’un emballage alléchant, promettant divers bienfaits pour l’organisme, sans toutefois en apporter la preuve sur l’étiquette nutritionnelle. Une étiquette utile… pour qui veut bien la lire. Si certains ne prennent pas le temps de s’y attarder lorsqu’ils font leurs courses, un rapide coup d’œil pourrait pourtant éviter des achats inadaptés et mauvais pour la santé.
Étiquettes nutritionnelles : une composition à décortiquer
Pour prendre connaissance de ce que l’on achète vraiment, il est essentiel de lire l’étiquette nutritionnelle de chacun des produits. En France, les marques sont tenues d’établir la liste des ingrédients en les classant par ordre d’importance. En clair ? Si vous voyez la mention "sucre, dextrose", en première position, cela signifie donc que le sucre représente l’ingrédient majoritaire de la composition.
Par ailleurs, l’étiquette vous donnera de précieuses informations comme les additifs, les vitamines et la nature des graisses dont le produit se compose notamment. Ce qu’il est bon de retenir également, selon les spécialistes, c’est qu’une courte liste d’ingrédients est… une très bonne chose. Cela signifie que l’aliment a subi peu de transformation !
Composition nutritionnelle des aliments : faut-il se fier au Nutri-Score ?
Mis en place en 2017 en France, le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel que l’on retrouve à l’avant de chacun des emballages de produit. "Le Nutri-Score a été développé pour faciliter la compréhension des informations nutritionnelles par les consommateurs et ainsi de les aider à faire des choix éclairés", selon Santé publique France, à l’origine du projet.
Ainsi, un logo coloré permet au consommateur de déterminer en un coup d’oeil la qualité nutritionnelle des produits. Peut-on pour autant complètement se fier au Nutri-Score ? "Le Nutri-Score n’invente rien. Il ne fait que reprendre les données de compositions nutritionnelles qui sont sur la face arrière du produit. Le roquefort contient des graisses saturées et du sel, donc il est classé E. Cela ne veut pas dire du tout qu’il ne faut pas en manger. Le Nutri-Score ne dit pas si un produit est bon pour la santé, il dit que le produit doit être consommé en quantités raisonnables », a indiqué Serge Hercberg, spécialiste de la nutrition, au média Ouest-France.
Dans le diaporama ci-après, retrouvez les 7 "aliments santé" qui vous trompent.
Le granola
1/7
Star des petits-déjeuners depuis plusieurs années, le granola se compose d’une base de céréales complètes, d’oléagineux et d’autres ingrédients sains au choix. Plébiscité pour son côté pratique, équilibré et rapide, le granola n’est pourtant pas… des plus nutritifs. Enfin, si certains granolas trouvés en grande surface proposent une composition passable, beaucoup d’autres s’avèrent trop riches en sucre et très caloriques.
Les yaourts aromatisés
2/7
Présents en nombre considérable dans les rayons des commerces et grandes surfaces, les yaourts aromatisés sont souvent trompeurs et cachent bien des choses. Si vous espériez vous offrir un aliment sain en optant pour un yaourt aromatisé, il n’en est rien : même si la marque met en avant la présence des fruits, ces petits pots sont bien souvent bourrés de sucre. Sur les conseils de spécialistes, préférez un yaourt nature non-sucré à la place, que vous aromatiserez vous-même avec un fruit frais.
Les snacks sans gluten
3/7
Les snacks étiquetés sans gluten ont la cote, et semblent pencher du bon côté de la barrière nutritionnelle. Pourtant, ils ne sont pas forcément plus sains que des snacks contenant du gluten, d’autant que des études ont révélé que les aliments "gluten free" auraient tendance à contenir moins de protéines, de vitamines, de fibres et de minéraux.
Les produits faibles en gras
4/7
Les produits étiquetés comme étant faibles en matières grasses cachent parfois leur lot de sucre. Et, ce, afin de compenser la perte de saveur apportée par le gras.
Les céréales industrielles
5/7
Les céréales industrielles, généralement appréciées des plus jeunes, ne représentent en rien le petit-déjeuner idéal. Bien au contraire : de nombreux produits manquent non seulement de nutriments, de fibres et de protéines, mais contiennent également bien trop de sucre ajouté.
Les huiles végétales
6/7
Selon certaines études, le régime alimentaire occidental dépasserait les recommandations en acides gras oméga-3 et oméga-6 contenus notamment dans… les huiles végétales. Ainsi, les spécialistes préconisent de limiter la consommation d'aliments riches en acides gras comme l’huile de soja, l’huile de maïs ou l’huile de tournesol.
Les viandes végétales
7/7
Si certains font le choix d’écarter la viande et les aliments d’origine animale de leur régime alimentaire, les substituts proposés en grande surface pourraient être véritablement décevants. Des études ont démontré que certaines viandes végétales, notamment, contenaient des ingrédients ultra-transformés, mais étaient également trop riches en sel et en sucre.
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