Ces 7 habitudes de cuisine font exploser votre indice glycémique

Publié par La Rédaction Médisite
le 04/11/2025
5 minutes
cuisine glycémie
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Vous le savez certainement, maintenir une glycémie basse et stable est déterminant, non seulement pour éviter le grignotage mais aussi pour limiter le stockage des graisses et réduire les risques de diabète. Mais des habitudes de cuisine anodines peuvent faire grimper la glycémie de l’aliment sans que vous vous en doutiez. En voici 7, à abandonner.
 

La gestion de la glycémie ne se résume pas à choisir des aliments "bas IG" : la manière dont vous cuisinez vos féculents et légumes est déterminante. Une surcuisson, une mauvaise association ou la consommation d'un plat immédiatement après la cuisson peut faire flamber votre taux de sucre sanguin !

Indes glycémique : il est aussi déterminé par la façon de cuisiner 

Le concept de l'indice glycémique (IG) a révolutionné notre compréhension de l'alimentation, montrant que tous les glucides n'ont pas le même impact sur notre corps. Un IG élevé provoque un pic rapide de glucose dans le sang, nécessitant une forte production d'insuline par le pancréas. 

À long terme, ces pics répétés favorisent la résistance à l'insuline, un mécanisme central dans la prévention du diabète de type 2 par l'alimentation, et sont aussi sources de coups de barre et de fringales. Au-delà du choix initial de l'aliment, l'impact sur la glycémie se joue souvent à l'étape de la préparation. Ce que beaucoup ignorent, c'est que la transformation physique de l'aliment en cuisine modifie sa structure interne, et donc sa vitesse d'absorption. 

Ces erreurs de cuisson des féculents qui augmentent l'IG peuvent transformer un aliment contenant des sucres "lent" en sucre "rapide". Un amidon cuit trop longtemps ou réduit en purée devient hyper-assimilable, agissant comme un sucre rapide. Avec toutes les conséquences sur la santé et la ligne que l'on peut imaginer : augmentation du risque de diabète, stockage des graisses, prise de poids, grignotage... 

Ces 7 erreurs courantes font grimper la glycémie

Heureusement, quelques ajustements simples dans vos routines suffisent pour apprendre à cuisiner pour stabiliser la glycémie. Ce diaporama identifie les habitudes les plus fréquentes qui font monter en flèche l'indice glycémique de votre assiette. Pour chaque erreur, vous trouverez une solution pratique pour transformer vos plats, maîtriser durablement votre taux de sucre et créer de l'amidon résistant sans changer radicalement votre régime alimentaire.

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Erreur 1 : surcuire les aliments

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cuisson pâtes
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Une cuisson prolongée des pâtes, du riz ou des céréales dans un grand volume d'eau a pour effet de gélatiniser l'amidon, le rendant hautement digestible. Le corps le transforme alors très rapidement en glucose, ce qui provoque un pic glycémique important. La solution ? Cuire ces aliments al dente, c'est-à-dire en les gardant fermes sous la dent. Cette méthode préserve une structure d'amidon plus dense et plus lente à assimiler par l'organisme, modérant ainsi la réponse insulinique.

Erreur 2 : réduire les aliments en purée ou les mixer

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purée
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Broyer ou mixer des aliments comme les pommes de terre brise leur matrice cellulaire. Cette action mécanique libère l'amidon et le rend immédiatement accessible aux enzymes digestives, ce qui augmente fortement leur indice glycémique. Une pomme de terre en purée a ainsi un impact bien plus élevé sur la glycémie que la même pomme de terre cuite à la vapeur entière, avec sa peau. La solution ? Privilégiez donc les aliments consommés en morceaux ou simplement écrasés à la fourchette pour préserver leur structure.

Erreur 3 : consommer les féculents brûlants juste après la cuisson

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féculents chauds
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L'amidon est dans son état le plus gélatinisé, et donc le plus hyperglycémiant, lorsqu'il est consommé très chaud, juste après sa cuisson. La chaleur rend l'amidon plus facile à digérer, augmentant ainsi l'IG du plat.

La solution ? Laissez vos féculents tiédir quelques minutes dans l'assiette avant de les déguster. Ce simple geste suffit déjà à amorcer une légère baisse de leur impact sur le taux de sucre sanguin.

Erreur 4 : négliger l'amidon résistant

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salade riz
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Le processus de refroidissement des aliments amylacés comme le riz, les pâtes ou les pommes de terre cuites entraîne une rétrogradation de l'amidon. L'impact de la cuisson sur l'amidon résistant est donc modulable. Une partie de cet amidon se transforme en une version qui résiste à la digestion, agissant comme une fibre.

La solution ? Cuisinez vos féculents à l'avance, placez-les au réfrigérateur au moins quelques heures, puis consommez-les froids en salade ou légèrement réchauffés.

Erreur 5 : manger les féculents sans accompagnement

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riz blanc
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Consommer un féculent seul, comme un bol de riz blanc, entraîne une absorption très rapide du glucose.

La solution ? Ne jamais manger un glucide "nu". Il faut toujours l'associer à une source de protéines, de graisses saines et surtout de fibres, contenues dans une généreuse portion de légumes verts. Ces éléments créent un "frein" mécanique dans l'estomac, ralentissant la digestion. C'est le principe de base de toute recette à IG bas.

Erreur 6 : la cuisson prolongée des légumes-racines et des fruits

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carottes crues
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Certains végétaux comme les carottes, les betteraves ou les courges, ainsi que les fruits qui mûrissent, voient leur indice glycémique augmenter avec une cuisson excessive ou une maturation avancée. Une cuisson à l'eau trop longue ou leur transformation en jus ou compote dégrade les fibres et rend leurs sucres plus accessibles.

La solution ? Pour les légumes racines, préférez une consommation crue, croquante, ou une cuisson à la vapeur très brève. Concernant les fruits, privilégiez-les fermes et entiers plutôt que trop mûrs ou mixés.

Erreur 7 : les cuissons à haute température

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fritures
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Les cuissons à haute température, comme la friture ou le gril, augmentent non seulement l'index glycémique des féculents mais favorisent aussi la formation de composés de glycation avancée. Ces molécules pro-inflammatoires sont associées à une augmentation du risque de résistance à l'insuline.

La solution ? Pour une cuisine à indice glycémique bas, privilégiez les cuissons douces comme la vapeur, le mijotage ou à l'eau. Ces méthodes préservent mieux la structure des aliments ainsi que votre santé métabolique.

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