Myasthénie : quels aliments vous aident à contrer la fatigue ?
Vous vous sentez très fatigué et vos muscles semblent affaiblis ? Peut-être que vous êtes carencé, manquez d’activité physique ou de sommeil… Ou peut-être que vous souffrez de myasthénie.
Cette maladie auto-immune rare touche la transmission neuromusculaire : le système immunitaire produit des anticorps qui perturbent la communication entre les nerfs et les muscles. C’est ce dysfonctionnement qui entraîne faiblesse musculaire et fatigue, qui s’aggravent à l’effort et s’améliorent partiellement au repos.
Comment traiter la myasthénie ?
Heureusement, la myasthénie n’est pas une fatalité. Plusieurs approches thérapeutiques sont mises en œuvre pour en soulager les symptômes, dont principalement :
- Les anticholinestérasiques, qui améliorent la transmission nerveuse aux muscles en bloquant l’enzyme qui détruit l’acétylcholine.
- Les immunosuppresseurs, pour limiter l’action des anticorps responsables du dérèglement immunitaire.
- La thymectomie (ablation du thymus) dans certains cas, en particulier lorsqu’un thymome est identifié ou chez les personnes plus jeunes, pour réduire la production d’anticorps.
- Les plasmaphérèses ou les échanges plasmatiques et les immunoglobulines intraveineuses (IVIG), notamment en cas de crise ou déplacements de traitement rapide.
Le rôle de l’alimentation
Ces traitements peuvent être très utiles pour maîtriser la maladie, mais ils ne règlent pas tous les aspects, notamment la fatigue au quotidien. C’est à ce moment que l’alimentation intervient, non pas comme un remède, mais comme un soutien complémentaire ! En effet, bien manger peut aider à préserver de l’énergie, à soutenir les traitements, à éviter certaines complications (infections, déséquilibres nutritionnels), et, tout simplement, à améliorer le confort de vie.
Bien sûr, chaque personne est différente : ce qui fonctionne pour l’un ne fonctionne pas toujours pour l’autre. Il est donc recommandé de discuter de ses habitudes alimentaires avec son médecin ou un nutritionniste. Mais par leur richesse en vitamines, minéraux ou autres nutriments qui soutiennent le métabolisme musculaire, certains aliments sont néanmoins particulièrement indiqués en cas de myasthénie. Les voici !
Les oranges
Riche en vitamine C et en potassium, l’orange aide à la récupération musculaire et à la lutte contre le stress oxydatif, qui peut fatiguer les muscles plus rapidement. Elle favorise aussi un bon équilibre électrolytique.
Les tomates (et leur jus)
Les tomates contiennent du potassium, des antioxydants (notamment le lycopène), et de la vitamine C. Elles aident à limiter les dommages causés par les efforts et favorisent un bon métabolisme des fibres musculaires.
Les abricots (et leur jus)
Source de potassium et de vitamines, les abricots contribuent à reconstituer les réserves minérales qui s’épuisent quand on ressent de la fatigue, notamment après des efforts.
Les bananes
Très connues pour leur teneur en potassium et en glucides faciles à utiliser, elles permettent un apport énergétique rapide et aident à prévenir les crampes. Cela aide les muscles à rester fonctionnels plus longtemps.
Les brocolis
Légume vert riche en vitamines (C, K), en minéraux (fer, calcium) et en fibres : il aide à la santé générale, soutient le métabolisme, contribue à un bon apport en antioxydants qui protègent contre la fatigue oxydative.
La viande de volaille
Apport de protéines de bonne qualité, nécessaires à la réparation musculaire. La volaille est aussi une source de fer, de vitamine B (essentielle pour l’énergie) et de minéraux, tout en étant moins grasse que d’autres viandes. Cela favorise une récupération plus efficace.
