Libido, poids... 11 signes que vous êtes en périménopause

Comme suggéré précédemment : la réserve ovarienne arrive en bout de course, ce qui engendre des règles irrégulières. Au programme : cycles plus longs, plus courts, saignements plus abondants ou légers que d’habitude.

Face à ce bouleversement hormonal, un syndrome prémenstruel plus ou moins prononcé peut également faire son apparition. Il s’agit d’un trouble récurrent de la phase lutéale, qui vient avec son lots de désagréments : vos seins sont tendus, douloureux, pesants, l’humeur est irritable, et l’anxiété peut monter en flèche. Pas de panique, les symptômes s’estompent à l’arrivée des menstruations.

Vous pensez qu’elles n'arrivent qu’à la ménopause ? Nenni, les bouffées de chaleur débarquent tôt ! Elles se caractérisent par des sensations de chaleur intense, souvent au visage, cou et poitrine. Elles surviennent du fait d’une carence en progestérones et en oestrogènes.

Pas la peine d’avoir un réveil-matin, l’humidité de votre matelas le fait pour vous ! C’est tout à fait commun, rassurez-vous. La préménopause peut entraîner des transpirations excessives pendant la nuit. Comme les bouffées de chaleur, il s’agit d’une réponse vasomotrice (relatif à la dilatation et contraction des vaisseaux) déclenchée par les fluctuations hormonales.

La difficulté à s’endormir, les réveils fréquents et même l’apnée du sommeil sont favorisés par l’arrivée de la ménopause. Plusieurs études, comme celles partagées par le Journal of Clinical Medicine, soulignent que l’insomnie est un problème fréquent chez les femmes ménopausées. La baisse hormonale liée à la ménopause joue un rôle majeur dans les troubles du sommeil. En guise de traitement, cette même étude recommande d’opter pour une thérapie cognitivo-comportementale (TCC), comme pour l’insomnie dans la population générale.

Les hormones programment notre moral : irritabilité, anxiété ou épisodes de tristesse sans raison évidente peuvent être le signe de l’arrivée de la ménopause.

Une étude de 2017 partagée dans la “National Library of Medicine” a souligné qu’environ une femme en périménopause sur 10 souffrait d’une baisse de libido. En revanche, ce n’est le cas que de 3 ménopausées sur 100.  Si vous ressentez une soudaine baisse du désir sexuel ou moins d’intérêt pour les relations intimes, cela peut être le signe de la périménopause.

Vous grossissez alors que votre alimentation n’a pas changé d’un pouce et que vous avez une activité physique régulière ? Vous avez certainement deviné les coupables en feuilletant cet article : les hormones. La chute des oestrogènes et de la progestérone entraîne souvent un stockage des graisses, et donc une modification de votre silhouette.

Les tissus sont sensibles aux aléas hormonaux, notamment ceux du bassin. Le contrôle de la vessie peut alors devenir plus difficile. C’est pourquoi, un tiers des femmes en périménopause déplorent une incontinence urinaire, d’après une étude réalisée en 2016 dans le Journal of Huazhong University of Science and Technology.

La chute des oestrogènes peut provoquer une fatigue persistante. Si vous souffrez d’un grand manque d’énergie, même après une bonne nuit de sommeil, cela peut être le signe de la périménopause.

Si la ménopause est souvent synonyme dans l’imaginaire collectif de bouffées de chaleur et de fatigue, un autre symptôme est pourtant très fréquemment au rendez-vous, et s’annonce dès la préménopause : le “brouillard cérébral”. Autrement dit, la difficulté à se concentrer, les oublis fréquents… Votre esprit est nébuleux, vous peinez à trouver les bons mots. Cette difficulté cognitive concernerait 60 % des femmes atteintes de ménopause, comme le souligne une étude partagée en 2001 dans la revue Menopause: The Journal of The North American Menopause Society.