L’hypertension artérielle toucherait plus d’1,28 milliard de personnes âgées de 30 à 79 ans à travers le monde, selon les estimations des autorités sanitaires internationales. Et le plus surprenant c’est bien que 46 % d’adultes directement concernés par l’hypertension artérielle, n’auraient absolument pas conscience de l’affection qui les touche. Maladie chronique la plus courante rien qu’en France, l’hypertension artérielle se définit pas une pression sanguine anormalement élevée dans les vaisseaux de l’organisme.
Hypertension : la maladie silencieuse
L’une des grandes particularités de l’hypertension, c’est que l’on peut en être affecté, sans le savoir immédiatement. C’est pour cette raison que l’affection chronique est considérée comme une "maladie silencieuse", et c’est là que réside toute sa dangerosité. En effet, une pression sanguine élevée qui n’est pas contrôlée, c’est un risque de maladies cardiovasculaires, cérébrovasculaires ou neurodégénératives considérablement augmenté.
Si certains symptômes peuvent accompagner l’hypertension et constituer des signaux d’alerte - comme les maux de tête au réveil, des bourdonnements dans les oreilles, des palpitations ou des sortes de "mouches" devant les yeux - ce n’est pourtant pas toujours le cas. La maladie chronique n’est donc, bien souvent, pas diagnostiquée à hauteur de ce qu’elle devrait.
Tension élevée : des risques accrus de névrose
Si les complications pathologiques précédemment évoquées peuvent être le résultat d’une hypertension mal ou non-contrôlée, une nouvelle étude en révèle un petit peu plus sur le sujet. Publiée dans la revue spécialisée General Psychiatry, l’étude s’est intéressée à l’impact d’une hypertension mal contrôlée sur la personnalité des hypertendus. Finalement les travaux ont permis de constater qu’une tension anormalement élevée, pouvait favoriser les troubles névrotiques.
La névrose peut notamment prendre la forme de troubles psychologiques divers comme l’anxiété généralisée, les attaques d’angoisse, les phobies, les obsessions, les compulsions ou encore l’irritabilité et le perfectionnisme. "La névrose est considérée comme un facteur clé des troubles de l'anxiété et de l'humeur. Les personnes névrosées sont plus souvent soumises à un stress mental élevé, ce qui peut entraîner une pression artérielle élevée et des maladies cardiovasculaires", ont ajouté les auteurs des travaux.
Dans le diaporama ci-après, retrouvez les 5 habitudes du quotidien qui peuvent considérablement augmenter la tension artérielle.
La prise de médicaments
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Certains médicaments cédés en vente libre, comme l’Ibuprofène® et le Naproxène® notamment,peuvent faire augmenter la tension artérielle. Ainsi, il est nécessaire, lorsque vous achetez des médicaments sans ordonnance, de vous renseigner sur l’impact exercé sur votre pression sanguine.
L’abus d’alcool
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La consommation d’alcool est directement associée à l’augmentation de la tension artérielle. Ainsi, les spécialistes préconisent vivement aux personnes souffrant d’hypertension artérielle de ne pas consommer de boissons alcoolisées.
L’excès de café
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Plusieurs études scientifiques se sont accordées à dire que la consommation de caféine pouvait augmenter la tension artérielle. Ainsi, le café est déconseillé aux personnes souffrant d’hypertension.
La réglisse
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Si certaines plantes sont à éviter en cas d’hypertension, la réglisse est à surtout bannir de ses habitudes alimentaires. Si elle est utilisée pour ses vertus anti-inflammatoires dans bien des cas, elle est contre-indiquée en cas d’hypertension, en raison de ses effets hypertensifs, qui font augmenter la tension artérielle.
Certains aliments
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Certains aliments sont vivement déconseillés en cas d’hypertension, car ils peuvent interagir négativement avec certains médicaments : "D'autres aliments peuvent interagir avec les médicaments et avoir un effet négatif. Les fromages forts, les charcuteries, les produits à base de soja et les autres aliments contenant de la tyramine doivent être évités par toute personne prenant des antidépresseurs, tels que les inhibiteurs de la monoamine-oxydase", selon l’American Heart Association.
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