Saviez-vous que ces 7 maladies augmentent le taux de cholestérol ?

Publié par Pauline Boullet
le 06/08/2025
bloodblood sample tube for cholesterol test to diagnosis cardiac function at medical laboratory
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Si la génétique et l'alimentation restent les facteurs principaux de l'excès de cholestérol, certaines maladies participent sournoisement à ce processus. Vérifiez si vous êtes concerné !

Et si votre excès cholestérol était causé par une maladie ? Silencieux et invisible, il agit pourtant comme une véritable menace pour la santé. Souvent découvert par hasard lors d’une prise de sang, un taux élevé de cholestérol peut être lié à l’hygiène de vie… Mais aussi à certaines maladies chroniques. 

Comprendre les mécanismes du cholestérol

Avant d’identifier les pathologies concernées, rappelons ce qu’est vraiment le cholestérol. Cette forme de graisse, indispensable à l’organisme, est est en partie fabriquée par le foie, mais provient aussi de l’alimentation. On distingue deux types principaux de cholestérol :

  • Le cholestérol LDL, aussi appelé “mauvais cholestérol”, peut se déposer sur les parois des artères et former des plaques qui entravent la circulation sanguine. 
  • Le cholestérol HDL, dit “bon cholestérol”, agit comme un nettoyeur : il récupère l’excès de mauvais cholestérol et le ramène au foie pour être éliminé.

Un déséquilibre entre ces deux formes (trop de LDL, pas assez de HDL) augmente fortement le risque de complications cardiovasculaires, comme l’infarctus du myocarde ou les AVC. Ce déséquilibre peut ne pas être détecté pendant des années, d’où l’importance d’une surveillance régulière !

L’alimentation, un facteur clé

Ce que nous mettons dans notre assiette influe directement sur notre taux de cholestérol. Une alimentation riche en graisses saturées (charcuteries, fromages, fritures, viennoiseries…) favorise l’augmentation du LDL-cholestérol.

À l’inverse, certaines habitudes alimentaires peuvent améliorer le profil lipidique. Consommer des graisses insaturées (huiles végétales, poissons gras, oléagineux) favorise une baisse du mauvais cholestérol. De même, intégrer des phytostérols (présents dans certaines margarines spécifiques) aide à réduire l’absorption intestinale du cholestérol.

Enfin, la perte de poids, une activité physique régulière, et une consommation d’alcool modérée sont également très bénéfiques ! Mais au-delà des habitudes de vie, certaines maladies chroniques peuvent aussi perturber durablement le métabolisme lipidique. Voici les affections médicales reconnues pour favoriser une élévation du cholestérol, en particulier du LDL :

L’obésité

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L’excès de masse grasse, surtout abdominale, est associé à une hausse du cholestérol LDL et une baisse du HDL. L’obésité agit ausu sur le métabolisme des graisses et multiplie les risques cardiovasculaires.

Le diabète de type 2

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Chez les personnes diabétiques, les troubles liés au sucre s’accompagnent souvent de déséquilibres lipidiques. Le cholestérol LDL augmente, tout comme les triglycérides, tandis que le HDL diminue.

L’hypothyroïdie

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Une thyroïde qui fonctionne au ralenti ralentit aussi le métabolisme du cholestérol. Résultat : le LDL reste plus longtemps dans le sang, ce qui accentue les risques artériels.

L’insuffisance rénale chronique

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Quand les reins filtrent mal, l’élimination des lipides est altérée. Cela entraîne souvent une accumulation de cholestérol LDL dans le sang.

La stéatose hépatique

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Cette affection du foie, aussi appelée maladie du foie gras, se manifeste par une accumulation de graisses dans les cellules hépatiques. Elle perturbe le métabolisme des lipides et entraîne une baisse du HDL et une hausse du LDL.

L’alcoolisme chronique

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L’excès d’alcool stimule la production de triglycérides et augmente aussi le cholestérol LDL, tout en diminuant le bon cholestérol HDL. À long terme, cela aggrave les atteintes vasculaires.

Certains médicaments

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Enfin, outre les maladies en elles-mêmes, certains médicaments peuvent aussi participer à la formation de mauvais cholestérol. Parmi eux, on distingue notamment les corticoïdes, les œstrogènes par voie orale, les rétinoïdes, la ciclosporine, certains neuroleptiques ou antirétroviraux, les diurétiques thiazidiques  et certains bêtabloquants. Si vous prenez l’un de ces traitements, vous pouvez évoquer votre taux de cholestérol avec votre médecin.

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