C’est désormais prouvé, le café fait baisser le mauvais cholestérol !

Publié par Sandrine Coucke-Haddad
le 10/12/2024
happy friends having breakfast together at cafe bar - group of young people drinking coffee and fresh juice sitting at brunch restaurant - food and drink concept
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Les études sur le café se suivent… mais ne se ressemblent pas ! La dernière en date établit que le café - contrairement à ce qui été affirmé jusqu'ici - peut faire baisser le cholestérol. On en reprend une tasse ? 

Rares sont les boissons qui bénéficient d’un tel intérêt de la part des scientifiques ! Il faut dire qu’avec presque 3 milliards de tasses bues chaque jour dans le monde, le café se hisse dans le top 3 des boissons les plus consommées de la planète. Et si en France, nous ne sommes autant accro au “petit noir” que certains pays du nord de l’Europe (nous en consommons 3 kg par an et par habitant quand les Pays-Bas ou la Finlande  en avalent plus de 7 kilos !), difficile pour beaucoup de se passer d’un café au petit déjeuner ou après le repas. 

Riche en antioxydants (acides chlorogéniques, diterpènes, mélanoïdines), vitamines (du groupe B notamment) et minéraux (potassium, calcium, sodium), le café est intéressant sur le plan nutritionnel.

Longtemps accusé d’être mauvais pour notre santé, le café a retrouvé la faveur des médecins ces dernières années. La raison ? Plusieurs études très sérieuses ont prouvé qu’il pouvait être un allié santé. 

Des effets bénéfiques que l’on ne peut mettre en doute

Riche en antioxydants (acides chlorogéniques, diterpènes, mélanoïdines), vitamines (du groupe B notamment) et minéraux (potassium, calcium, sodium), le café est intéressant sur le plan nutritionnel. Il a aussi prouvé ses vertus sur notre santé. 

Comme nous l’avions suggéré dans un précédant article (à retrouver ici), la consommation régulière de café protègerait de la maladie d’Alzheimer

Un communiqué de presse de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) paru en juillet relayait de son côté les travaux de deux équipes de chercheurs Inserm de Lille qui confirment l’intérêt potentiel de la caféine dans le traitement d’Alzheimer. 

Plusieurs études mettent en avant l’effet protecteur du café contre la dépression et les troubles de l’érection. D’autres lui attribuent des vertus anticancéreuses, anti diabètes et anti-inflammatoires. Et sur la santé cardiovasculaire ? Longtemps jugé responsable de provoquer des troubles de l'arythmie (du rythme cardiaque), le café n’est plus l’ennemi des cardiologues et semble même protéger le cœur

Café : un allié pour réguler le cholestérol

Une étude publiée fin septembre 2024 dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (JCEM), l’une des plus complètes disponible à ce jour,  et analysée par le Dr Perry Willson, directeur de recherche clinique à Yales aux Etats-Unis pour le journal de médecins en ligne Medscape, établit une bonne fois pour toute les vertus du café sur la santé cardiovasculaire. L’étude montre ainsi comment le café abaisse le LDL (le mauvais cholestérol) mais aussi les acides gras saturés. “Des taux élevés entraînent des maladies cardiovasculaires, et la consommation de café fait baisser les taux. L'inverse fonctionne également : un faible taux de l'acide aminé histidine augmente le risque cardiovasculaire, et le café semble augmenter ce taux”, note le Dr Willson. 

Le nombre de tasses par jour reste déterminant

Le café fait baisser le mauvais cholestérol et préserve notre santé cardiovasculaire, c’est entendu. Mieux, il prévient des maladies vasculaires graves comme les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Dans une méta-analyse solide* datant de 2017, on apprend que le risque de mortalité par AVC est diminué de 30 % chez les buveurs de café, de 16 % pour les maladies coronariennes et de 19 % pour les maladies cardiovasculaires. Les chiffres les plus élevés étant relevés chez les personnes qui buvaient trois tasses par jour. 

L'augmentation de la consommation à plus de trois tasses par jour n'était pas associée à un effet nocif, mais l'effet bénéfique était moins prononcé et les estimations n'étaient pas significatives aux consommations les plus élevées”, précisent les chercheurs.

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