Depuis la pandémie de Covid-19, elle fait partie des activités qui ont connu un essor sans précédent. Le vélo s’est immiscé dans la vie de nombreux Français.
Depuis le déconfinement, cet engouement massif pour la pratique, dans les déplacements quotidiens comme pour les trajets domicile-travail, est né des velléités de nombreux Français d’endosser de nouvelles habitudes, plus respectueuses de leur bien-être, de la planète, en étant moins assujettis au carcan "métro-boulot-dodo".
Le boom du secteur constaté au sortir de la pandémie avec l’explosion de la vente de vélos neufs, classiques ou à assistance électriques (VAE), s'est accompagné d' efforts déployés par de nombreuses communes pour développer la pratique, à renforts de voies cyclables et d’autres infrastructures adaptées (garages à vélo, aides à l’achat d’un VAE, etc).
Et en vélo électrique ça compte aussi ?
Pour les personnes à la santé fragile avec des problèmes cardio-vasculaires ou respiratoires, qui souhaitent se remettre à l’activité physique doucement, le vélo à assistance électrique offre une alternative plus douce, et plus sécuritaire.
L’assistance électrique permet de réaliser des sorties plus longues ou de monter des côtes sans se mettre dans le rouge, en limitant la fatigue respiratoire, cardiaque et musculaire.
Comme pour les vélos classiques, ceux qui souhaitent acquérir un vélo électrique peuvent jeter leur dévolu sur différentes catégories selon le lieu de pratique et les objectifs : VTT pour une pratique plus sportive et en milieu vallonné ou naturel ; vélos pliants pour des trajets domicile-travail et le côté pratique ; les vélos de ville pour un mode de vie plus urbain et le quotidien, le VTC pour les sorties le week-end et en vacances à la campagne…
Par tous ces aspects, il n’est guère étonnant que la communauté de la petite reine ne cesse de s’étendre, au regard des nombreuses vertus qu’on lui prête.
Quels que soient son âge et sa condition physique, la pratique régulière recèle un peloton de bienfaits à la fois corps et esprit qui devraient convaincre les plus récalcitrants... Florilège des raisons santé et bien-être de se remettre en selle.
Le vélo est bon pour le cœur
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Quand on pédale, on sollicite les muscles des jambes. L’engagement de ce gros groupe musculaire, (encore plus important quand il est réalisé en montée), engendre un effort musculaire qui augmente la fréquence cardiaque. Cet effort, qu’il soit modéré ou plus intense, déclenche un cercle vertueux qui se répercute sur la fonction cardiovasculaire et les capacités pulmonaires.
Plusieurs études ont prouvé que la pratique régulière, en prenant soin du cœur, aide à lutter contre l’hypertension et à prévenir les maladies coronariennes. Un exemple ? En 2019, une étude de la British Medical Association a révélé que parcourir 32 km par semaine à vélo réduisait de moitié le risque de souffrir d'une maladie cardiaque.
Pédaler développe l’endurance
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Sur le plan respiratoire, là aussi, on constate rapidement les bienfaits de pédaler régulièrement. L’effort demandé bénéficie aussi au souffle, ce qui a pour effet de développer l’endurance cardio-respiratoire du pratiquant.
Au quotidien, on se sent moins essoufflé et plus à l’aise dans l’exercice physique quel qu’il soit (monter des escaliers, marche rapide…).
Le vélo prend soin de votre sommeil
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Comme toute activité physique, le vélo se fait un allié des nuits douces, en aidant à s’endormir et à avoir un sommeil réparateur. Pour en profiter de manière optimale, il est recommandé de pratiquer l’exercice physique d’intensité modérée comme le vélo, en journée ou en fin de journée.
Pour les noctambules tentés par des virées nocturnes, il convient de ne pas pratiquer dans les 3 ou 4 heures précédant l’heure du coucher pour ne pas perturber l’endormissement (en entravant le refroidissement du corps propice à s’endormir).
Le vélo améliore la digestion
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Le mouvement sur le vélo engendre un effort cardiaque qui lui-même déclenche la contraction musculaire. Cette mécanique bien huilée facilite aussi le transit : la contraction musculaire s’opère aussi au niveau des muscles intestinaux, à même de combattre la constipation.
Le vélo muscle le cerveau et la mémoire
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Pédaler ne muscle pas seulement la silhouette, elle fait office aussi de gymnastique cérébrale. Explications : l’entraînement à vélo améliore la fonction respiratoire et par ricochets, accroît l’oxygénation du muscle cardiaque. Or un cerveau mieux oxygéné est un cerveau qui fonctionne mieux !
L’exercice rejaillirait sur les performances mnésiques : des scientifiques de l’Université de Genève ont démontré que 15 minutes d’exercice à vélo intensif améliorent la mémoire et l’acquisition de nouvelles compétences motrices. Les responsables : les endocannabinoïdes, des molécules qui augmentent la plasticité des synapses (chargées de la transmission des informations entre les neurones, ndlr).
Le vélo réduit le stress et l’anxiété
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Avez-vous jamais remarqué à quel point on se sent bien après une séance d’activité physique de course à pied ? A vélo aussi, à l'image de tous les sports d'endurance, cet état de bien-être et de légèreté se ressent. Là encore, ces effets grisants et euphorisants sont imputables aux endocannabinoïdes, ces molécules produites par l’organisme lors d’un effort physique. Celles-ci circulent dans le sang et passent la barrière hématoencéphalique (située entre la circulation sanguine et le système nerveux central) pour se fixer sur des récepteurs cellulaires spécialisés, à l’origine de cette sensation d’euphorie.
On comprend mieux pourquoi les activités physiques d’endurance comme le vélo sont conseillés pour chasser le stress, réduire l’anxiété et prévenir la dépression.
Le vélo est bon pour s’affiner et se tonifier
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En faisant intervenir différents groupes musculaires, à commencer par les mollets, les cuisses mais aussi la sangle abdominale (une posture gainée améliore l’efficacité de la pratique), le pédalage fait partie des activités conseillées pour sculpter le bas du corps, tonifier les cuisses et les mollets et affiner les jambes.
Il est bon pour la santé articulaire
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Activité championne des sports portés avec la natation, le vélo soulage les articulations. En effet l’appui des pieds sur les pédales, plutôt qu’au sol, réduit l’impact et décharge les articulations, à l’inverse des sports comme la course à pied ou les activités avec des sauts, où les articulations encaissent et absorbent les chocs qui peuvent à force sensibiliser le cartilage des articulations des genoux ou des hanches. Une bonne raison de préférer la petite reine !
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