Burn-out : sept rituels a adopter pour eviter la surcharge au travail

Troubles du sommeil, perte d’intérêt, tristesse, dépression, troubles de l’attention : autant de symptômes qui traduisent un mal-être au travail. Un phénomène aujourd’hui bien documenté qui porte le nom de syndrome d’épuisement professionnel, dont les conséquences peuvent être terribles. « Dans mon cas, c’est une suppression des informations du cerveau. Aujourd’hui, je ne suis plus capable de travailler comme avant ma maladie », témoigne Isabel sur Medisite. Face à ce fléau, organiser, alerter, et s’écouter sont trois points essentiels pour ne pas tomber dans cet épuisement sur le long terme. 

Burn out émotionnel, burn out et fatigue

C’est dans le courant des années 1970 que le syndrome d’épuisement professionnel commence à être décrit et étudié par des psychanalystes. Depuis 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie le burn-out comme « un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès ». Autrement dit, ce syndrome aggravé par le manque de reconnaissance n’est plus considéré comme un simple facteur, mais il est reconnu comme une entité. Cela peut conduire à l'identification du phénomène comme une maladie à part entière.

Prévenir le burn out 

« Le burn-out est un phénomène dans lequel le corps finit par s’effondrer. Les personnes touchées rapportent souvent une perte d’élan et d’énergie, signalant un point de rupture après une longue période de négligence des signaux d'alerte. L'idée de l'effondrement est également intéressante parce que c'est comme si le socle sur lequel s'appuyait la personne s'était effondré. Tous ces appuis, à la fois professionnels et existentiels, sont en déliquescence », explique, en octobre 2024 sur France Culture, Thomas Perilleux, sociologue, clinicien du travail et professeur à l'Université catholique de Louvain.

Comment prévenir la surcharge de travail ? 

Il existe aujourd'hui plusieurs ressources nécessaires pour réduire les symptômes du burn-out. Un rendez-vous avec le psychologue au travail ou un avis médical en est une, Ne pas hésiter à prendre des jours de congés et identifier les principaux facteurs de risques en son d'autres. Mais c’est avant tout faire de petits ajustements dans son quotidien pour maintenir un équilibre vie travail sain et garantir une bonne gestion du stress. Voici un diaporama d’étapes à suivre pour limiter le risque.

Organisez vos journées et améliorez votre gestion du temps

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La clé pour diminuer le stress, c’est l’organisation. Cette partie va réjouir les amoureux des agendas. Et oui, cet outil tombé dans l’ombre du numérique est un objet essentiel pour ne pas se laisser submerger par la charge de travail et de limiter le burn out. Noter toutes les tâches à faire dans un agenda papier permet de s’assurer de ne pas trop en rajouter.

Pour les adeptes du numérique, il existe aussi des applications pour vous accompagner dans la gestion de vos tâches quotidiennes.

Listez vos tâches pour bien répartir la charge de travail et limiter l'épuisement

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Pour être sûr de terminer votre travail à temps et éviter le surmenage, la to-do list sera votre meilleure amie. Elle vous évitera les tâches de fond inutiles. C’est une autre manière de diminuer la pression et de structurer l’esprit. Pour y parvenir, triez les tâches en les regroupant par catégories, priorisez-les en tenant compte de leur caractère d'urgence et de leur importance et, pour finir, envisagez de demander de l'aide ou de déléguer si nécessaire.

Pratiquez la technique 52/17 pour améliorer votre productivité

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Pour ceux qui pensent que faire des vraies pauses rendra la journée moins productive, la technique 52/17 vous prouvera le contraire. L'objectif est de travailler pendant 52 minutes, puis à prendre une pause de 17 minutes. Cette méthode permet de rester concentré tout en offrant à votre cerveau le temps de se ressourcer. De nombreuses études scientifiques ont prouvé l’importance d’un temps de pause pour améliorer ses performances cognitives et sa productivité. Donc n’ayez plus peur de vous arrêter.

Fixez des limites claires pour préserver votre équilibre

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Burn out et vie privée

Connaissez-vous le droit à la déconnexion ? Il est inscrit dans le Code du travail depuis le 3 octobre 2022 pour limiter la charge de travail et donc le burn out. Les horaires de travail bien défini permettent aux salariés de répondre aux sollicitations de leurs employeurs uniquement aux heures ouvrables.

Mais malgré ce droit, il est facile de se laisser envahir par la surcharge de travail. Pour éviter de se laisser dépasser par les tâches à accomplir, l’idéal est de se fixer des limites avec une heure maximum que vous jugez judicieuse pour ne plus travailler.

Vous pouvez également supprimer les notifications pour ne pas vous laisser envahir par cet afflux d’informations et préparer un retour de mail automatique sur les plages horaires où vous n’êtes pas en mesure de répondre. Cela permet de réduire la pression de devoir être toujours disponible et donc de limiter l'arrivée des premiers symptômes de dépression. 

Créez un environnement de travail agréable

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L’environnement de travail sain est peut-être un des points les plus importants pour influencer l’humeur. Et tous les scientifiques le disent : cet espace doit être apaisant et à votre image. L’erreur à ne pas faire pour les salariés en télétravail, c’est d’accomplir des tâches dans un espace de vie comme le canapé ou la chambre. Trouvez un espace dédié au travail.

Vous pouvez y incorporer des plantes pour vous sentir plus à l’aise. Ce n’est plus un scoop : les espaces verts améliorent la santé mentale et diminuent le risque de dépression.

Cherchez du soutien si nécessaire

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Comment sortir de la surcharge de travail ?

Les entreprises sont aujourd’hui suffisamment averties des conséquences du burn-out sur leurs salariés pour chercher à éviter ces situations. Il ne faut donc pas hésiter à demander de l’aide à vos collègues en cas de charge de travail trop importante. Parfois, une nouvelle perspective peut vous aider à débloquer une situation difficile.

Pour les personnes qui travaillent seules, les espaces de coworking sont une alternative aux collègues. Ces environnements permettent de trouver des réponses à vos questions.

Pratiquez une activité physique

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L'activité physique régulière est le meilleur moyen de diminuer le stress, l’anxiété et la charge mentale. Cette activité libère les hormones nécessaires à une bonne santé mentale. Et le sport n’est pas toujours synonyme de souffrance : l’important est de trouver l’activité qui correspond à vos attentes et vos capacités. La science a démontré que la marche est idéale pour améliorer l’humeur.

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