Mycose vulvaire : dans quels cas utiliser les traitements sans ordonnance

Publié par La Rédaction Médisite
le 26/12/2018
Maj
le 22/01/2019
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Istock
Deux femmes sur trois seront confrontées à une mycose vulvaire au moins une fois au cours de leur existence. Ce problème de santé sexuelle est bénin, à condition d’être pris en charge rapidement. Qu’appelle-t-on mycose vulvaire ou mycose vaginale ? Dans quels cas peut-on prendre un traitement sans ordonnance ?

La mycose vulvaire : de quoi s’agit-il ?

La mycose vulvaire est une mycose génitale, très souvent associée à la mycose vaginale. Elle est due à la prolifération de champignons microscopiques de type Candida albicans, lesquels déséquilibrent la flore intime. Elle se manifeste par des brûlures de la vulve, des démangeaisons, des pertes abondantes et malodorantes à l’aspect de lait caillé.

Cela se produit essentiellement suite à une hygiène intime trop agressive (douche vaginale, savon au pH non neutre), à des fluctuations hormonales (grossesse, ménopause), à la prise d’antibiotiques, au port de sous-vêtements synthétiques serrés.

Dans quels cas soigner la mycose vaginale avec des traitements sans ordonnance ?

Il est important de traiter au plus vite la mycose vaginale ou vulvaire. Il existe pour cela des traitements disponibles en pharmacie sans ordonnance : il s’agit de traitements locaux sous la forme d’ovule antifongique à introduire dans le vagin, ainsi que de crème antifongique pour apaiser les irritations. Mais ces traitements sans ordonnance ne s’adressent qu’aux femmes qui sont certaines que leurs symptômes sont bien ceux d’une mycose.

D'autre part, il ne faut pas qu’il y ait d’autres symptômes associés comme des pertes de sang, de la fièvre, des kystes ou verrues, des douleurs croissantes. Le cas échéant, il convient de consulter son médecin.

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"Reconnaître la vaginite". Ameli.fr. 24 octobre 2018.

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