Variole du singe : le portrait robot des malades, selon l’OMS
Un profil type des victimes de la variole du singe a été établi par l’OMS ce jeudi 7 juillet. Un portrait rendu public après l’étude des plus 6000 cas recensés dans le...
Après le coronavirus, le monde fait face à une nouvelle épidémie. Samedi 23 juillet, l’Organisation mondiale de la Santé a instauré l’alerte maximale concernant la variole du singe, alors que plus de 17 000 cas sont recensés en Europe en cette fin du mois de juillet 2022. C'est la septième fois que l’organisme de santé fait usage de cette mesure.
“Le risque lié à la variole du singe est modéré globalement dans toutes les régions, sauf en Europe, où nous estimons que le risque est haut”, a assuré le directeur de l’institution, Tedros Adhanom Ghebreyesus. La dernière remonte à janvier 2020, au début de la pandémie de Covid-19. Afin de vous informer en temps réel, Medisite vous détaille où se trouvent les cas en France.
Selon l’ANSM, la transmission de la variole du singe d’une personne à une autre “se produit à l’occasion d’un contact prolongé en face à face, par des gouttelettes (salive, éternuements, postillons), ainsi qu’à travers les fluides corporels, les lésions cutanées ou les muqueuses internes comme la bouche”. Elle peut également avoir lieu par des objets que le malade a contaminés, comme des vêtements ou du linge de lit, mais également se propager dans l’air. Grâce à nos experts, Medisite vous aide au quotidien et vous informe sur les différents lieux où vous risquez le plus de l’attraper.
Selon l’ANSM, la maladie a deux phases. Elle débute habituellement par une phase invasive “par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête, de fortes courbatures et de la fatigue”. Fièvre, maux de tête, douleurs musculaires aiguës, fatigue inhabituelle, les ganglions lymphatiques peuvent également être enflés et douloureux au niveau de la mâchoire, du cou ou de l’aine dans une première période.
Après deux jours environ, la période éruptive apparaît via “une éruption vésiculeuse en une seule poussée, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croûtes puis la cicatrisation”. Des démangeaisons sont fréquentes.En pratique, “les bulles se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds”. L’ANSM précise toutefois que “les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale”. Nos journalistes vous détaillent comment réagir et que faire si vous constatez ce type de symptômes.
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Face à cette maladie qui se propage par des contacts prolongés via des goutellettes (salive, éternuements, postillons), ainsi qu’à travers les fluides corporels et les objets contaminés, le National Health Service (Royaume-Uni) et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (États-Unis) recommande de prendre certaines précautions afin d’éviter les contaminations :
Face à la flambée des cas, la Haute autorité de santé recommande de vacciner les personnes à risque. Vous découvrirez dans ce dossier quelles sont les personnes éligibles à cette injection et quel est le portrait robot des malades selon l'OMS. Medisite vous détaillera pourquoi la Haute Autorité de la Santé (HAS) préconise la vaccination des "hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes" et pourquoi les homosexuels sont les plus affectés par la maladie. Grâce à nos journalistes, vous saurez également pourquoi certaines personnes sont normalement protégées de toute contamination, notamment les personnes âgées de plus de 50 ans.
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