L'erreur de brossage que 80 % des femmes font et qui provoque la chute de cheveux

Publié par La Rédaction Médisite
le 26/10/2025
3 minutes
Brosse à cheveux
Istock
Accessoire anodin du quotidien, la brosse à cheveux peut rapidement devenir le pire ennemi de votre chevelure. Souvent oubliée dans la routine de nettoyage, elle se transforme en un véritable nid à bactéries qui annule les bienfaits de vos soins. Apprendre à décoder les signes d'usure et adopter les bons gestes d'entretien est essentiel pour préserver un cuir chevelu sain et des cheveux éclatants.

Chaque jour, votre brosse accumule un cocktail indésirable : sébum, cellules mortes, résidus de produits coiffants et particules de pollution. L'humidité de la salle de bain favorise ensuite la prolifération de bactéries et de levures. Résultat : à chaque brossage, vous redéposez cet amas de saletés sur des cheveux fraîchement lavés, les rendant gras et plats plus rapidement. Mais les conséquences d'une brosse à cheveux sale ne s'arrêtent pas là. Ces impuretés peuvent irriter et enflammer le cuir chevelu, obstruer les follicules pileux et ainsi provoquer des démangeaisons, des pellicules, voire aggraver une chute de cheveux.

Pour contrer ce phénomène, l'entretien commence par un geste simple : retirer les cheveux morts de la brosse après chaque utilisation. La fréquence de nettoyage en profondeur dépend de votre usage. Si vous utilisez des sérums ou des laques, un lavage hebdomadaire avec un shampoing doux est conseillé. Pour un simple démêlage, une à deux fois par mois suffit. Un bain de trempage dans une solution d'eau et de vinaigre blanc désinfectera efficacement les brosses en plastique, mais cette méthode est à proscrire pour les modèles en bois, qui craignent l'immersion prolongée.

À chaque chevelure, sa brosse idéale

Le choix d'une brosse à cheveux adaptée à sa nature est la première étape pour un démêlage efficace et anti-casse. Pour les cheveux fins à normaux en quête de brillance, les modèles en poils de sanglier sont recommandés. Ils distribuent harmonieusement le sébum naturel du cuir chevelu sur les longueurs, lissent la cuticule et apportent de la douceur.

Pour les chevelures épaisses, bouclées ou longues, qui nécessitent un démêlage en profondeur, il faut privilégier des picots souples en nylon ou une brosse mixte alliant nylon et poils de sanglier. Ces outils permettent de défaire les nœuds sans fragiliser la fibre capillaire. Attention toutefois, les picots en nylon peuvent se révéler trop stimulants pour les cuirs chevelus très sensibles. Par ailleurs, prêter sa brosse est une pratique à éviter, car elle expose à la transmission d’infections fongiques ou de parasites comme les poux.

Les signes d'usure qui ne trompent pas

Même bien entretenue, une brosse à cheveux a une durée de vie limitée. Mais quand la changer ? En moyenne, il est conseillé de la remplacer tous les six à douze mois, selon sa qualité et son utilisation. Pour les brosses en poils naturels, plus fragiles, un remplacement tous les six mois est souvent suggéré.

Plusieurs indicateurs visuels signalent qu'il est temps de s'en séparer. Des poils tordus, des picots déformés ou manquants ne permettent plus un brossage efficace ; ils tirent sur les cheveux, provoquant casse et pointes fourchues. L'accumulation de résidus blanchâtres ou collants à la base des picots, impossibles à retirer malgré un nettoyage minutieux, est un autre signe d'alerte. Enfin, si vous constatez des fissures sur le manche ou que la brosse ne glisse plus aussi bien qu'avant, sa performance est compromise et son remplacement est nécessaire.

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