Rides : l'erreur que l'on fait toutes en automne et qui accélère le vieillissement !

Publié par La Rédaction Médisite
le 07/10/2025
Une capture réaliste et apaisante d'une femme d'âge mûr qui prend soin de son visage avec une crème
IA
Nous voici en octobre. Vous ne risquez plus d’attraper un coup de soleil ou de subir les méfaits des UVB sur votre peau. Mais même sous un ciel gris, la peau reste vulnérable. Les ennemis ne sont plus les mêmes mais la vigilance doit rester entière. On vous explique tout.
 

Loin de marquer une pause pour la peau, l'automne expose l'épiderme à des menaces constantes. La première est celle des rayons UVA. Contrairement aux UVB responsables des coups de soleil estivaux, les UVA sont présents avec une intensité stable toute l'année. Ils traversent les nuages et les vitres, pénétrant profondément le derme pour y dégrader le collagène et l'élastine. Avec des conséquences directes et visibles sur la peau : rides, taches pigmentaires, perte de fermeté.

Ces dommages silencieux préparent le terrain pour les rides, les taches pigmentaires et la perte de fermeté. Les rayons UVA, la lumière bleue des écrans et la pollution atmosphérique accélèrent le vieillissement cutané en automne, une saison pendant laquelle on a tendance à moins prendre soin de nous. 

Trois ennemis cachés de votre peau

Aux effets délétères des rayons UVA s'ajoutent ceux de la lumière bleue, ou lumière à haute énergie visible (HEV). Émise par le soleil mais aussi par nos omniprésents écrans. 

Le problème ? Cette lumière pénètre la peau plus en profondeur que les UV. Des études récentes montrent qu'elle peut induire une hyperpigmentation plus tenace que celle causée par les UV chez certains individus. 

Enfin, la pollution atmosphérique, dont les particules fines sont souvent plus denses en milieu urbain à l'automne, fragilise la barrière cutanée. “Les polluants atmosphériques dont la pénétration percutanée pose problème ont été identifiés : pesticides, solvants, mercure, isocyanates, biphenyls, acrylates, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)”, indique la Dre Véronique Gassia, dermatologue, dans une interview au journal Passeport Santé en septembre dernier. Les conséquences sont nombreuses : modification de la production et de la qualité du sébum (qui protège la peau), réactivité et sensibilité accrue, sécheresse cutanée plus présente… Plusieurs études ont aussi montré un effet direct sur le vieillissement : apparition précoce de taches brunes, de problèmes de pigmentation et de rides. Des travaux chinois datant d’une dizaine d’années avaient ainsi déjà remarqué que les citadins présentaient un risque de vieillissement prématuré accru de 10 % par rapport aux ruraux, soulignant l'impact de la pollution sur le vieillissement cutané.

Le stress oxydatif, un accélérateur de l'âge

Ces trois agresseurs partagent un mécanisme d'action commun : ils déclenchent une surproduction de radicaux libres. Ces molécules instables provoquent un chaos cellulaire en attaquant les lipides, les protéines et même l'ADN de la peau. Ce phénomène, connu sous le nom de stress oxydatif de la peau, est un moteur majeur du vieillissement prématuré. En endommageant les structures fondamentales de l'épiderme et du derme, cette cascade de réactions ralentit le renouvellement cellulaire et affaiblit les défenses naturelles de la peau. Les conséquences deviennent alors visibles : les rides et ridules se creusent, des taches apparaissent et l'ovale du visage perd en fermeté.

Adopter des stratégies de défense quotidiennes

Face à ces attaques, une routine de protection adaptée est indispensable. La première ligne de défense repose sur l'application quotidienne d'une crème solaire à large spectre, protégeant contre les UVA et les UVB. Ce geste ne doit pas être réservé aux beaux jours ; il est important toute l'année, même en intérieur, pour faire barrière aux rayons UVA qui traversent les vitres. Une protection efficace de la peau contre les UVA, la lumière bleue et la pollution est l'objectif à viser. 

Pour neutraliser les radicaux libres générés par ces agressions, l'intégration d'antioxydants dans sa routine de soins est une stratégie gagnante. Des actifs comme la vitamine C, la vitamine E, le rétinol ou l'acide férulique apportent une protection cutanée essentielle en renforçant les défenses cellulaires. Finalement, des ajustements du mode de vie complètent cette armure. Limiter le temps d'exposition aux écrans, nettoyer soigneusement sa peau matin et soir pour éliminer les polluants et maintenir une bonne hydratation sont des réflexes simples qui contribuent à préserver la santé et la jeunesse de la peau.

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