Ghosting : quel type de personnalité se cache derrière ce phénomène ?

Il vous est déjà arrivé de ne plus avoir de nouvelles d'une personne du jour au lendemain ? Ce phénomène qui consiste à supprimer un individu de sa vie en l'ignorant porte le nom de ghosting. Quelles personnes sont les plus à même d’être ghostées ? Une étude a répondu à cette question.

Les personnes anxieuses se feraient plus facilement ghoster

Selon une étude de 2021 parue au Journal of Social and Personal Relationships, une revue universitaire américaine, les personnes anxieuses seraient plus susceptibles de se faire ghoster par leur partenaire amoureux que les autres.

L'équipe de Darcey N. Powell, professeure de psychologie au Roanoke College, dans l’Etat de Virginie, a interrogé 1 275 personnes avant de faire ce constat. Les chercheurs ont découvert que les personnes ayant la peur du rejet et de l’abandon sont aussi celles qui se font le plus fréquemment ghoster.

Ainsi, selon l'étude, les personnes qui ghostent ont un type d’attachement anxieux. Elles peuvent avoir besoin de sentir l’approbation sociale, et notamment de savoir que leur partenaire est toujours impliqué dans leur relation. Lorsque la distance s’installe dans le couple, l’anxiété peut prendre une place importante. De plus, les personnes croyant au concept d’âme sœur sont également plus susceptibles de subir du ghosting. Mais le ghosting reste une pratique courante de nos jours et personne n’est à l’abri de se faire ghoster.

Pour quelle raison les anxieux seraient-ils plus facilement victimes de ghosting ? 

L’étude ne dit cependant pas si être anxieux augmente le risque d’être ghosté, ou si c’est le fait d’avoir été ghosté qui augmente l’anxiété dans les relations amoureuses. En effet, le ghosting est une expérience douloureuse, qui peut être vécue comme un véritable traumatisme.

Il est vrai que les personnes anxieuses peuvent parfois idéaliser leurs relations amoureuses, et prendre peur lorsque tout ne se déroule pas comme prévu. Mais il semblerait également, selon une étude italienne de 2021, qu’elles puissent être la cible de personnes mal intentionnées, avec un sens de l’empathie plus faible. Cette deuxième catégorie de personnes aurait ainsi plus de facilité à ghoster leurs partenaires.