Adeline Blondieau (ex-femme de Johnny) se lance dans la sophrologieabacapress
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Adeline Blondieau mène désormais une vie loin des paillettes et du show-biz. Aujourd’hui, c’est dans un cabinet de sophrologie situé dans le 9 ème arrondissement de Paris que vous pouvez la retrouver. Une véritable reconversion pour l’ex héroïne de Sous le soleil. Mélange de yoga, méditation et hypnothérapie, la sophrologie est une thérapie psychocorporelle visant à soulager toute sorte de maux et permettant aux individus de mieux vivre. C’est là toute la motivation de Adeline Blondieau.

"Aider les autres à aller mieux est important pour moi", Adeline Blondieau.

C’est à l’âge de 13 ans qu’elle découvre pour la première fois les vertus du yoga. Celle qui fut marié à Johnny à deux reprises souffrait alors de troubles du sommeil. Cette méthode semble avoir porté ses fruits. Adeline Blondieau en est aujourd’hui adepte et en a fait son métier. Entretien exclusif.

Medisite : Pourquoi cette reconversion ?

Adeline Blondieau : "J’avais besoin de me nourrir d’autre chose dans ma vie professionnelle. Aider mon prochain fait parti des choses importantes pour moi. La sophrologie est une méthode qui me parlait beaucoup. J’en pratiquais déjà, sans forcément m’en rendre compte. Mais je souhaitais concrétiser ce projet avec une formation. J’avais besoin de me sentir légitime pour pratiquer la sophrologie. C’est un peu dû au principe du comédien qui a toujours l’impression d’être un imposteur".

C’est quoi pour vous la sophrologie ?

AB : "C’est une méthode psychocorporelle, qui nécessite de travailler avec la respiration contrôlée, semblable au yoga, à la méditation ou à l’hypnose. En réalité, la sophrologie est née de douze autres pratiques".

"La a vu le jour grâce à Alfonso Caycedo en 1960. Ce neuropsychiatre s’est aperçu que la façon dont on traitait les patients dans les hôpitaux psychiatriques n’était pas très humaine [électro-choc, bains froids…ndlr]. Il s’est dit qu’il y avait d’autres manières de traiter les gens. Il a alors voyagé pour s’abreuver d’autres concepts thérapeutiques. Il a étudié l’, la psychanalyse, le yoga… il a ensuite tressé toutes ses pratiques pour en faire la sophrologie".

Comment la sophrologie vous a aidé dans votre vie ?

AB : ". J’ai été suivie médicalement par des psychiatres et médecins, et la sophrologie était un complément. Cela m’a beaucoup aidé à aller mieux, en plus du soutien des praticiens".

À l’époque on n’en parlait pas. C’était une "maladie honteuse".

Comment se passent les séances à vos côtés ?

AB : "Je propose une dizaine de séances au total. La première dure environ 1h20 et consiste à prendre le temps de comprendre la problématique du client. Puis, on va se mettre d’accord sur le cheminement de la thérapie et la définition de l’objectif".

Vous pouvez tout me dire. Je ne pourrais peut-être pas tout comprendre, mais il n’y aura jamais de jugement.

"Les séances suivantes durent entre 50 minutes et une heure. On travaille sur des exercices de relaxation dynamique [exercices basés sur la respiration contrôlée, ndlr]. On apprend à gérer sa respiration avec des exercices physiques aussi. Le but est de réconcilier le corps et l’esprit pour détendre pleinement le client. Une fois ces exercices faits, on passe à la relaxation : la personne est assise. L’objectif est d’arriver à un état proche de la méditation et de l’hypnose".

"À l’issu des séances, le client a normalement intégré toutes les pratiques. Il est alors libéré et dispose des clés pour pouvoir agir sans me consulter".

Qu’est-ce que la sophrologie peut offrir à vos clients ?

AB : "Tout va dépendre de la demande. Il y a d’une part l’accompagnement thérapeutique, qui concerne les gens malades, qui ont besoin d’accompagnement pour pouvoir vivre mieux la maladie. Et il y a aussi le développement personnel. Il va s’agir d’aider les personnes à développer leurs capacités et à savoir où ils en sont dans leur vie".

"Plus concrètement, la sophrologie peut aider et soulager les personnes victimes de cancer, d’ ou de diabète. Au lieu de lutter contre la maladie, on va essayer d’amener la personne à l'accepter. Il y a des protocoles pour gérer la douleur. On peut vraiment accompagner la douleur pour qu’elle fasse moins mal".

"Le stress, les acouphènes et les troubles du sommeil peuvent aussi être réglés grâce à la sophrologie".

Le sommeil est l’une des plus grandes raisons de consultation.

En dehors de la sophrologie, vous travaillez sur l’écriture de plusieurs livres. Lesquels ?

AB : "J’ai publié un livre sur le yoga pendant la (Yoga grossesse : Prénatal, postnatal avec bébé, éd. Le courrier du livre), il y a 7 ans, juste avant la naissance de ma fille".

J’ai photographié toute ma grossesse, du début jusqu’à l’accouchement.

"La suite logique était un livre de yoga pour les enfants (Le yoga des enfants, éd. Le courrier du livre). Il vient de sortir. Il partage des postures de yoga avec des photos d’enfants et illustrations. Le tout sous le regard d’un sophrologue. J’ai travaillé avec des adultes, mais aussi avec des enfants, dans des centres de yoga. Et ce livre a été le fruit de toutes ces dernières années. J’ai aussi intégré un cahier d’activités pour un apprentissage ludique".

Prévoyez-vous un retour à la télévision prochainement ?

AB : "Pour l’instant ce n’est pas prévu et ça ne me manque pas ! (rire). Je vais néanmoins apparaître à la TV, mais ce ne sera pas un retour actif. On m’a demandé de faire un portrait de moi pour un reportage sur ma nouvelle vie".

"Néanmoins, je prévois de diffuser sur Instagram des vidéos sur la sophrologie. L’objectif est de transmettre des contenus brefs, mais utiles, accessibles et utilisables rapidement. Comme un mode d’emploi pour aller mieux. C’est le projet sur lequel je travaille activement".

Sources

Un grand merci à Adeline Blondieau, interviewée le 8 janvier 2020 par Medisite

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