Allergie au pollen : 7 bons gestes à adopter pour limiter les symptômes

Publié par Emilie Cailleau
le 04/04/2024
woman sneezing using a wipe in a park
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Le printemps fleure bon les journées ensoleillées et les températures plus clémentes. Mais pour les personnes allergiques, les beaux jours riment aussi avec le retour des pollens et des désagréments associés. Pour limiter les symptômes, petite piqûre de rappel des bons gestes à adopter et ceux à éviter.

Eternuements à répétition, nez qui gratte ou qui coule, yeux larmoyants… Chaque année à la même période (dès le mois de mars), le traditionnel ballet de symptômes allergiques revient comme un leitmotiv printanier.

L’allergie au pollen débute en général en mars, lorsque les gamètes mâles pollens sont libérés par les plantes "anémophiles" (qui aiment le vent) et sont transportés par le vent vers des fleurs femelles pour la reproduction. C’est le contact de ces pollens avec les yeux et les voies respiratoires (nez et bouche) qui donnent lieu chez certains à des pollinoses, ces affections allergiques que l’on appelle rhinite allergique (également connu sous le nom de rhume des foins).

Rhinite allergique : beaucoup d’allergiques au pollen s’ignorent

20 % des enfants de plus de 9 ans et 30 % des adultes en France doivent composer avec ces réactions plus ou moins gênantes face aux pollens qui flottent dans l’air. En réalité, ce chiffre serait sous-estimé car une bonne partie des allergiques ignorent qu’ils le sont.

Déjà considérée comme une problématique de santé publique, l’allergie au pollen est un phénomène qui devrait prendre de plus en plus d’ampleur. Ces dernières années, le nombre de personnes touchées par la rhinite allergique a  connu une augmentation, et cette tendance ne devrait pas s’essouffler.  

La pollution et le changement climatique, un cocktail explosif pour les allergies

Sous l’effet de différents facteurs environnementaux que sont la pollution de l’air et le réchauffement climatique, les cas d’allergies au pollen se multiplient. Comme l’explique le site Notre-environnement, la hausse des températures induit "une floraison et une pollinisation plus précoces et un allongement des saisons polliniques pour les espèces qui pollinisent à la fin de l’hiver et au début du printemps (cyprès, frêne, bouleau)".

Le réchauffement climatique a une incidence aussi sur les quantités de grains de pollen de bouleau et d’ambroisie (plus allergisants), qui augmentent aussi. "L’air pollué déforme ou transforme certains grains", facilitant leur pénétration dans les voies aériennes supérieures, explique encore le site gouvernemental.

Reconnaître les symptômes chez les allergiques qui s’ignorent

Pour faire face à ce cocktail explosif, plusieurs gestes de prévention sont utiles pour limiter les symptômes des crises allergiques. Oui, mais encore faut-il avoir conscience que l’on est allergique au pollen. Pour les allergiques qui s’ignorent, il importe de prendre en compte les signes caractéristiques d’une rhinite allergique.

Le ministère de la Santé précise sur son site que l'apparition de façon récurrente et saisonnière un cortège de symptômes doit alerter, à savoir : "des crises d’éternuement, le nez qui gratte, parfois bouché ou qui coule clair, les yeux rouges, qui démangent ou qui larmoient, éventuellement une respiration sifflante ou une toux".

En cas d’apparition de ces symptômes, il est utile de consulter son médecin qui vous orientera vers un allergologue pour poser le diagnostic de l’allergie au pollen, au moyen de différents examens comme de tests cutanés.

Allergiques au pollen : se tenir informé de la "météo des pollens"

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intensely green flowering branch of a birch tree in spring
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Consulter quotidiennement le site www.pollens.fr du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.) constitue un bon réflexe à adopter. Ce réseau met à jour la carte nationale du risque d’allergie au pollen (en visualisant les pollens concernés) mais aussi à l’échelle régionale.

Ces bulletins allergo-polliniques précis permettent de mieux anticiper les risques et d’adopter en conséquence les bons réflexes préventifs, à l’extérieur comme chez soi. 

Allergiques au pollen : éviter les activités extérieures

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banner a human lawn mower cuts the grass in the backyard agricultural machinery for the care of the garden
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Il peut être bon de limiter les activités extérieures qui favorisent une surexposition aux pollens. Dans le viseur : les activités de jardinage (tonte du gazon, entretien du jardin), les activités physiques et sportives, etc.

Le Haut Conseil de la santé publique recommande également, si nécessaire, de sortir de préférence en fin de journée, voire de porter "des lunettes et d’un masque".

Allergie au pollen : ne pas faire sécher le linge dehors

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hangig clothes to dry on a linen cord courtyard of an apartment house
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Les vêtements qui sèchent à l’extérieur se révèlent de véritables pièges à pollen. Les grains vont en effet s’accrocher aux tissus. 

En voiture, garder les fenêtres fermées

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young smiling woman sitting in car and leaning on window during her road trip and enjoying beautiful spring day in nature
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L’air libre qui s’engouffre dans l’habitacle de la voiture en déplacement favorise la pénétration des particules de pollens et le contact avec les muqueuses nasales, buccales et oculaires.

Rincer ses cheveux le soir

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shower woman washing hair showering in bathroom at home unrecognizable person from behind rinsing shampoo and conditioner from her long hair in warm bath with modern ceiling rain water nozzle head
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A la maison, se rincer les cheveux à l’eau le soir permet de se débarrasser des pollens agrippés aux fibres capillaires. 

Aérer son intérieur

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white window with mosuito net in a rustic wooden house overlooking the blossom garden
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Il convient d’aérer son domicile au moins 10 minutes chaque jour, de préférence avant le lever et le coucher du soleil.

Eviter l’usage des polluants intérieurs

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scented candles and aroma incense sticks on table in living room aromatherapy, home fragrance concept of home relaxation and anti stress
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Bougies d'intérieur parfumées, encens, produits d’entretien ou de bricolage, fumée du tabac… Autant de polluants intérieurs irritants et allergisants qui peuvent aggraver les symptômes allergiques et affecter un peu plus les voies respiratoires. 

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