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Reprise de l’école, retour au travail et baisse des températures… Le mois de septembre marque le retour du Covid-19. Face à la hausse des cas, le gouvernement mise sur la vaccination.
Covid-19 : une hausse des contaminations surtout chez les enfants
Dans son dernier point hebdomadaire du 19 septembre, Santé publique France évoque une hausse des cas de contaminations, principalement chez les enfants. Le dernier rapport SOS médecins évoque une hausse des actes médicaux pour suspicion de Covid-19. L’organisme évoque 4 840 actes enregistrés pour suspicion de Covid-19 en semaine 37 contre 4 073 la semaine d’avant, soit une hausse de 19 %. "Elle s’observe dans toutes les classes d’âges à l’exception des 75 ans et plus : +61% chez les enfants et +15% chez les 15-74 ans (resp +337 et +467 actes)", détaille le rapport.
Cette hausse est également visible aux urgences. Selon les chiffres du réseau OSCOUR, l’activité des urgences est en forte hausse chez les enfants avec 16 771 passages répertoriés (soit une hausse de 23 %) dont 1 385 hospitalisations (soit une hausse de 18 %). Les chiffres sont restés stables chez les adultes.
Décès : une légère baisse toutes causes confondues
Si les cas de contaminations augmentent, les décès eux, ont effectué une légère baisse. Sur la semaine 37 , environ 4 842 décès ont été répertoriés, toutes causes confondues. Cela représente une diminution de 1,7 % par rapport à la semaine d’avant. Santé publique France note une diminution des décès surtout chez les personnes de 65 à 84 ans, avec une baisse de 4,4 %. "Le nombre de décès des personnes de plus de 85 ans et de moins de 65 ans reste stable", détaille l’organisme.
Santé publique France ajoute que le nombre de décès relevés reste dans les normes. "Le nombre de décès toutes causes confondues issus des bureaux d’état-civil reste dans les marges de fluctuation habituelle depuis la semaine 03 jusqu’en semaine 36-2023 tous âges confondus", détaille l’organisme.
Coronavirus : le gouvernement mise sur la vaccination
Pour éviter une aggravation de la situation cet hiver, le gouvernement mise sur la vaccination. Initialement prévue le 17 octobre , elle a été avancée au 2 octobre. En effet, face à la hausse des cas, le Covars (Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires) a insisté sur une mise en place le plus tôt possible.
"Face aux incertitudes sur l'évolution de la circulation du virus, j'avais sollicité le 8 septembre le Covars pour leur demander s'il fallait accélérer l'ouverture de la campagne vaccinale contre le Covid. Je viens de recevoir la professeure Brigitte Autran (présidente du Covars) qui m'a remis l'avis du 15 septembre préconisant d'ouvrir plus rapidement la vaccination aux personnes fragiles et exposées plus directement au virus", a expliqué le ministre de la santé Aurélien Rousseau, il y a quelques jours auprès de l’AFP.
Campagne de vaccination contre la Covid-19 : qui est concerné ?
Les personnes concernées par la campagne vaccinale sont celles :
- de 65 et plus ;
- âgées de plus de 6 mois ;
- atteintes de comorbidités ayant un risque plus élevé de forme grave de la maladie
- immunodéprimées ;
- femmes enceintes ;
- âgées dépendantes en Ehpad ;
- vivant dans l’entourage et en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables.
Pour cette campagne, une nouvelle version de vaccin a été créée à partir de la souche du variant Omicron XBB.1.5 (variant majoritaire en France), et donc efficace contre lui. "Trois vaccins COMIRNATY monovalent OMICRON XBB.1.5 sont disponibles à la commande (sur le portail de commande Santé publique France) pour couvrir tous les âges", explique Vidal, site de référence des médicaments. Le premier vaccin actuellement disponible est celui de BioNTech-Pfizer. Celui de Moderna vient d’être autorisé et devrait bientôt être disponible sur le marché. Le dernier, celui de Novamax, est encore en cours de validation.
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