Insémination artificielle : le taux de réussite

Publié par La Rédaction Médisite
le 13/02/2017
Maj
le 06/08/2018
illustration 3d d'insémination artificielle
Istock
Glaire cervicale de mauvaise qualité, anomalies spermatiques modérées et sperme insuffisant sont autant de raisons pour lesquelles l'insémination artificielle devient parfois nécessaire. Mais que recouvre cette technique de procréation médicalement assistée (PMA) et surtout, quel est son taux de réussite ?

Tout savoir sur l'insémination artificielle

L'insémination artificielle se différencie de l'insémination "artisanale" et du rapport sexuel traditionnel. Il s'agit d'une méthode de reproduction médicalement assistée qui consiste à placer des spermatozoïdes dans l'utérus à l'aide d'un cathéter.
Du côté de la femme, on surveille ou on stimule l'ovulation et, du côté de l'homme, on sélectionne des spermatozoïdes typiques, matures et suffisamment mobiles afin de les placer dans l'utérus.
L'insémination artificielle intraconjugale (IAC) se distingue de celle avec don de sperme (IAD), dont les spermatozoïdes proviennent d'une banque de sperme.

Quel est le taux de réussite de l'insémination artificielle ?

L'insémination artificielle est une technique rapide qui n'entraîne généralement pas de douleurs. De plus, le taux de réussite est quand même notable puisqu'il est de 10 à 15 % et qu'il frôle les 25 % en prenant en compte l'ensemble des tentatives.
Mais combien de spermatozoïdes faut-il pour tomber enceinte ? Lorsque le sperme est préparé, les spermatozoïdes les plus mobiles sont isolés du plasma et sélectionnés. Un million de spermatozoïdes semble le minimum requis pour optimiser les chances de grossesse.

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