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Dyspnée : les causes pulmonaires


Dans la majorité des cas, la dyspnée se manifeste par un essoufflement important ou par l’impression inconfortable d’une respiration superficielle. Plusieurs pathologies pulmonaires dites « obstructives » peuvent en être à l’origine. La première d’entre elles, c’est l’asthme. Cette inflammation des voies respiratoires va, en effet, réduire l’espace de circulation de l’air au sein des bronches. Dans cette catégorie, on peut également citer l’emphysème pulmonaire, une pathologie sévère qui se traduit par une dilatation excessive des poumons, mais aussi la bronchite, la pneumopathie, la mucoviscidose... En outre, certaines pathologies pulmonaires « restrictives », elles, impactent également le processus respiratoire en réduisant sa capacité. C’est le cas, par exemple, pour les personnes ayant subi l’ablation d’un poumon ou souffrant d’une myopathie qui touche les muscles pulmonaires. A noter que la dyspnée peut aussi survenir lors des allergies saisonnières au pollen.

Dyspnée : les causes cardiaques


Quel est le lien entre le cœur et la respiration ? Il est très étroit puisque c’est le muscle cardiaque qui, par ses battements réguliers, envoie le sang oxygéné par les poumons vers les différents organes du corps. Les deux organes fonctionnent à la fois parallèlement et conjointement. En cas de défaillance cardiaque, l’oxygénation des tissus et des organes peut être impactée. Plusieurs pathologies peuvent, de fait, expliquer une dyspnée au premier rang desquelles figure l’insuffisance cardiaque. En générant un déficit de pression sanguine, celle-ci contribue à la gêne respiratoire. Cependant, elle n’est pas la seule fautive puisque l’infarctus du myocarde, lui aussi, se manifeste par des troubles respiratoires majeurs tout comme l’hypertension artérielle. Face à la gravité potentielle de ces différentes pathologies cardiovasculaires, il est essentiel de consulter un médecin en cas de difficultés respiratoires persistantes.

Dyspnée : les autres causes


Lorsque les causes pulmonaires et cardiaques ont été éliminées par le médecin, ce dernier va orienter son diagnostic vers d’autres pistes. Parmi les autres explications possibles de la dyspnée, il en est une qui peut apparaître comme dénuée de lien avec la respiration : l’anémie. Pourtant, le déficit de globules rouges influence bel et bien l’oxygénation du corps. Pourquoi ? Parce que ce sont ces cellules sanguines qui transportent l’oxygène. Parmi les autres causes évocables, on retrouve également l’ensemble des traumatismes et des lésions qui touchent la cage thoracique et qui vont rendre les mouvements respiratoires douloureux. Enfin, certains troubles neurologiques peuvent également altérer la transmission de l’influx nerveux du cerveau jusqu’aux muscles respiratoires.

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