Ces 7 activités "de grand-mère" nous font vivre plus longtemps !
Pas besoin de pierre philosophale pour booster sa longévité : un fil et une aiguille, quelques graines, une bonne recette ou un banc au soleil peuvent suffire. Ces “activités de grand-mère” (ou de grand-père !) apportent de vrais bénéfices pour le corps et l’esprit. Et c’est la science qui le dit.
C’est depuis la pandémie de Covid-19 que l’engouement pour ces activités a explosé parmi les plus jeunes. Parfois enfermés en famille et désœuvrés, certains en ont profité pour se rapprocher de leurs aînés, qui leur ont transmis leurs passions. Depuis, ces savoirs transgénérationnels sont désormais prisés. Et pour cause : plusieurs études récentes montrent qu’un engagement régulier dans ces loisirs dits “à l’ancienne” est corrélé à une réduction du risque de mortalité. Mais comment l’expliquer ?
Des bienfaits physiques, psychologiques et cognitifs
Côté physique, certaines activités améliorent l’endurance, la force, la coordination ou encore la mobilité. Des gains concrets, qui stimulent le corps, pour booster son autonomie. D’autres activités stimulent nos sens, ce qui joue également sur leur bon fonctionnement.
Côté cognitif, diversifier les activités quotidiennes, tout en apprenant continuellement de nouvelles choses, a également un effet non négligeable. Ces pratiques sont associées à un volume de l’hippocampe plus important. Une bonne nouvelle, car c’est le cœur de la mémoire.
Enfin, se concentrer et accomplir des tâches, même modestes, ou être en contact avec la nature, sont autant de facteurs qui améliorent le bien-être momentané et durable. Et ce, y compris chez les personnes atteintes de troubles comme la dépression.
Les petits plus ? Ces loisirs sont peu onéreux, et souvent bons pour la planète ! Et vous, quelle sera votre activité de grand-mère ou de grand-père à la rentrée ?
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https://journals.sagepub.com/doi/10.4276/030802213X13603244419077
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0197455625000243?via%3Dihub
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0169204619307297?via%3Dihub
https://www.instagram.com/p/DMT7NU2phk8/
https://www.sciencedaily.com/releases/2009/02/090203142517.htm
https://www.sciencedaily.com/releases/2020/05/200511142141.htm
https://link.springer.com/article/10.3758/s13415-021-00942-5#Sec14
https://psycnet.apa.org/doiLanding?doi=10.1037%2Faca0000179
Le tricot
Répéter des motifs, compter des mailles, corriger une erreur : le tricot stimule la concentration, la motricité fine et procure un effet méditatif qui réduit le stress. De plus, des études montrent un vrai effet apaisant et social quand pratiqué en groupe. Alors, plutôt que de se casser la tête (et la tirelire !), pourquoi ne pas tricoter une jolie écharpe personnalisée à tout le monde pour la rentrée ?
Le crochet
Similaire au tricot mais souvent plus rapide dans l’exécution, le crochet a été étudié pour ses effets positifs sur le bien-être. Et le résultat n’est pas décevant ! Au rendez-vous : réduction de l’anxiété, sentiment d’accomplissement et convivialité en atelier.
Le jardinage
Un peu de soleil, la nature, et un résultat satisfaisant… Le jardinage combine bénéfices physiques et plaisir sensoriel. Les études montrent des gains en force et précision, en estime de soi et en bien-être émotionnel chez les personnes âgées qui jardinent régulièrement. Sans parler de l’exposition à la vitamine D !
La pâtisserie
Avis aux gourmands ! La pâtisserie engage planification, patience et sens. Elle favorise aussi les interactions sociales, un vecteur clé de soutien affectif et de motivation. Plus qu’à trouver ses recettes fétiches.
L’observation des oiseaux
Quoi de plus simple que d’écouter la nature ? À condition de vivre à la campagne bien sûr. Mais même en ville, il est toujours possible de trouver un parc, ou même un bois à proximité. Regarder et écouter les oiseaux, c’est de la pleine conscience, et les recherches montrent que cela contribue à améliorer durablement le bien-être mental, y compris chez les personnes dépressives.
Les puzzles
Soudure d’images, logique spatiale, patience : les puzzles sollicitent la mémoire de travail, la planification et l’attention soutenue. Leur pratique régulière s’inscrit ainsi parfaitement dans les activités qui préservent les fonctions cognitives. Et ça vaut aussi pour les autres jeux du même type, du sudoku aux échecs, en passant par les fameux mots-croisés.
La lecture
Rien de mieux qu’un bon bouquin… La lecture stimule le cerveau, la concentration et la mémoire : le trio gagnant pour lutter contre le déclin cognitif. Mais pas seulement ! Lire permet aussi de diminuer le stress en offrant un moment d’évasion et de détente, et favorise un meilleur sommeil. Enfin, en enrichissant le vocabulaire et la créativité, cette activité renforce la confiance en soi et le bien-être.