Les rêves et les cauchemars les plus fréquents des Français

Songes liés au travail, rêves prémonitoires, rêves érotiques ou même cauchemars… Que se passe-t-il dans la tête des Français durant la nuit ? Un nouveau sondage mené par l’Ifop pour le portail d’informations Tousaulit.com s’est attelé à répondre à cette question. Découvrez quels sont les types de rêves les plus fréquents, en images.

89 % des Français se souviennent de leurs rêves

89 % des répondants se souvient de ses rêves au moins de temps en temps, d’après cette enquête conduite auprès d’un échantillon de 1009 adultes représentatif de la population française. En revanche, seuls 5 % se les rappellent systématiquement et 11 % jamais.

En outre, certains songes peuvent marquer durablement une personne, pendant des mois ou des années. Cela s’est déjà produit pour 40 % des sondés. L’activité nocturne de notre cerveau peut aussi impacter les relations que l’on entretient avec notre entourage. Ainsi, 18 % des gens ont déjà fait un rêve qui les a conduits à mieux apprécier un proche, mais à l’inverse, 14 % se sont réveillés en aimant moins une personne de leur entourage.

Enfin, nos songes peuvent avoir une influence de taille sur notre avenir, puisque 15 % des adultes ont déjà fait un rêve qui a pesé sur une décision importante prise pour leur vie.

Tout le monde rêve, essentiellement pendant le sommeil paradoxal

Si certaines personnes n’ont aucun souvenir de leurs songes, la science a pourtant montré que tout le monde rêve. Un phénomène qui survient généralement durant la phase de sommeil paradoxal.

“Le sommeil correspond à une baisse de l’état de conscience qui sépare deux périodes d’éveil”, définit l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. “Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive”. Au cours d’une nuit, nous enchaînons entre 3 et 6 cycles de sommeil, qui durent de 60 à 120 minutes chacun. “Un cycle est lui-même constitué d’une alternance de sommeil lent et de sommeil paradoxal”, précise l’Inserm.

Pour rappel, on distingue trois stades de sommeil :

• Le sommeil léger correspond à la période qui suit immédiatement l’endormissement. Si la personne n’est pas dérangée, il ne dure que quelques minutes avant que le sommeil ne s’approfondisse. Dans le cas contraire, plusieurs passages de l’état de veille au stade de sommeil léger est possible.
• Le sommeil lent se caractérise par un changement de l’activité électrique du cerveau : l’électroencéphalogramme montre des ondes lentes. Il comporte lui-même plusieurs stades, dont le fameux sommeil profond, durant laquelle le métabolisme cérébral est encore plus ralenti.
• Le sommeil paradoxal correspond à une activité cérébrale plus importante, proche de celle enregistrée en période d’éveil, tandis que le tonus musculaire est à son minimum.