Maison : 7 choses à faire pour améliorer la qualité de l'air chez soi
Si la pollution atmosphérique (extérieure) est bien connue, plus rares sont les Français qui connaissent la pollution de l’air intérieur. "Nous avons qualifié de déni ordinaire le rapport que les Français entretiennent à la qualité de l’air intérieur de leur logement. Elle ne fait pas partie de leurs préoccupations, contrairement aux économies d’énergie par exemple", décrit The Conversation.
De plus, un air (intérieur ou extérieur) est qualifié de "pollué" si un agent chimique, physique ou biologique modifie les caractéristiques naturelles d’un atmosphère. Parmi les polluants les plus nocifs pour la santé, on trouve les matières particulaires (sulfates, nitrates, ammoniac, chlorure de sodium, carbone, matières minérales et eau, par exemple), le monoxyde de carbone, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre.
Air pollué dans la maison : quelles sources ?
Outre les apports de l’air extérieur, les sources potentielles de pollution dans les bâtiments sont nombreuses et classées en trois catégories :
- Les matériaux : peintures, poussières, acariens…
- Les habitants et leurs activités : produits d’entretien ou de bricolage, cosmétiques, bougies d’intérieur, tabagisme, plantes, poubelles mal vidées, les agents infectieux en cas de maladie…
- Les équipements mal entretenus : chaudière, cheminée, ventilation et climatisation.
Pourquoi faut-il aérer sa maison tous les jours ?
Un document de l’Ademe (l’Agence de la transition écologique) explique l’importance de garder un intérieur sain. En effet, nous passons environ 80 % du temps dans des lieux fermés, lesquels contiennent des polluants spécifiques d’air intérieur (voir la liste précédente) en plus de ceux qui peuvent provenir de l’extérieur.
"Tout le monde n’est pas égal devant les risques. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, certains malades (cardiaques, asthmatiques, bronchitiques, insuffisants respiratoires) sont particulièrement sensibles aux pollutions de l’air", rapporte l’Ademe.
Pour améliorer la qualité de l’air chez soi, des solutions comme les plantes dépolluantes, dont l’efficacité n’est pas prouvée, et les purificateurs d’air, qui se révèlent peu efficaces, ne sont pas des baguettes magiques. Voici 7 astuces simples et saines pour ce faire.
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https://theconversation.com/la-pollution-de-lair-interieur-un-danger-neglige-voici-comment-ameliorer-la-qualite-de-lair-chez-soi-216569
https://theconversation.com/etude-la-pollution-de-lair-interieur-un-probleme-meconnu-par-un-francais-sur-deux-118279
https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/comment-assainir-lair-partout-maison
https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/pourquoi-conseille-daerer-logement-tous-jours
Identifiez les sources de pollution de votre logement
Comme écrit ci-dessus, les matériaux, les équipements mal entretenus et les activités des occupants peuvent représenter des sources de pollution de l’air intérieur.
Aérez 5 à 10 minutes par jour le matin et le soir
Ouvrez aussi vos fenêtres après avoir pris une douche, cuisiné, passé l’aspirateur, bricolé…
Ventilez correctement
N’éteignez jamais votre ventilation mécanique contrôlée (VMC) et nettoyez une fois par trimestre les bouches d’extraction et les bouches de soufflage.
Evacuez le surplus d’humidité
L’humidité n’est pas bonne pour la santé. L’idéal est de maintenir un taux d’humidité compris entre 40 et 60 % et une température entre 18 et 22 °C. Vous pouvez vous équiper d’un hygromètre pour mesurer le taux d’humidité d’un mur ou d’une pièce. Quelques conseils : aérez pendant et après les activités qui produisent beaucoup d’humidité (bain, douche, lessive, cuisson, etc.), mettez un couvercle sur les casseroles lorsque vous cuisinez et activez la hotte aspirante, faites sécher le linge le plus souvent possible à l’extérieur ou dans une pièce bien ventilée.
Nettoyez sans polluants
Evitez au maximum les produits chimiques et privilégiez le nettoyage avec des chiffons humides par exemple. Si vous fabriquez vous-même vos produits ménagers, limitez le nombre d’ingrédients et les quantités d’huiles essentielles. Et pour les quelques produits ménagers que vous achetez, sélectionnez ceux avec un label environnemental.
N’abusez pas des bougies parfumées
Leur combustion dégage de nombreux polluants. À noter que les niveaux de polluants volatils émis par les bougies sont plus faibles que ceux relevés pour les encens. Dans tous les cas, il est indispensable d’aérer après leur utilisation.
Faites un diagnostic de votre logement
L’outil gratuit : « Un bon air chez moi » permet de réaliser un bilan.
