À partir du 11 mai, les règles de confinement devraient être assouplies. Dans son discours, Emmanuel Macron a annoncé que "les citoyens devront porter un masque grand public". Depuis le 4 mai, ces masques anti-coronavirus sont distribués partout en France dans les pharmacies, bureaux de tabac, mairies, supermarchés...

Qu'est-ce qu'un masque de protection ?

Le masque de protection contre le coronavirus (aussi appelé masque "anti-virus", à usage médical, "chirurgical", anatomique, type "bec de canard"...) permet de filtrer les bactéries et d'éviter de contracter le virus. Pour être efficace, il doit être conforme à la norme française et européenne "NF EN 14683".

Mettre un masque de protection permet de limiter la propagation de l'épidémie de Covid-19. Ces masques sont généralement portés par les soignants, à l'hôpital au bloc opératoire, mais ils peuvent aussi être portés par le grand public pour se protéger des micro-organismes durant une épidémie.

Masques "grand public" et déconfinement le 11 mai

Patron de masque proposé par l'AFNOR

AFNOR met à disposition de tous un référentiel de fabrication de masques à usage non sanitaire dit "masques barrières". Ce dernier a pour but de protéger la population saine, mais n'exonère pas pour autant des indispensables gestes barrières face au coronavirus.

Il suffit de vous rendre sur la page AFNOR Spec masques barrières, de compléter le formulaire pour avoir accès aux documents suivant :

AFNOR Spec S76-001

AFNOR Spec S76-001 Annexes

Patron de masque proposé par l'AFNOR

L'Académie de médecine recommande de porter un masque dès maintenant

Dans un communiqué intitulé "Aux masques citoyens", publié le 22 avril, l'Académie de médecine recommande le port du masque généralisé dans l'espace public. Il appelle tous les Français à porter un masque, au quotidien. Et ce, dès que l'on sort de chez soi, que ce soit pour aller faire les courses, acheter des médicaments ou encore faire de l'exercice physique.

Or, le gouvernement a déclaré que le port du masque ne serait obligatoire que dans les transports en communs, à partir du 11 mai. Une hérésie pour l'Académie.

"Attendre la date du 11 mai pour faire porter le masque aux Français, c’est accorder 3 semaines de répit au SARS-CoV-2 pour qu’il continue de se transmettre, c’est accepter plusieurs milliers de nouvelles infections", alerte-t-elle, avant d'ajouter que "des objections de principe retardent sa mise en œuvre (du port du masque, ndlr) et favorisent la persistance d’une transmission du virus dans la communauté".

Masques grand public : buralistes, mairies, Afnor… où s'en procurer, à quel prix ?

Le gouvernement a indiqué que les masques "grand public" seraient disponibles à partir du 11 mai.

Interviewé à ce sujet dans les Echos, la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher affirme que "plusieurs modes de distribution ont été identifiés pour permettre à un maximum de Français d’y avoir accès. Le champ des possibles est très large et nous regardons toutes les hypothèses : pharmaciens, mairies, grande distribution, buralistes, plateforme Afnor, e-commerce, etc", mais les ministres étudient encore la manière dont cela va être mis en œuvre.

Plusieurs collectivités ont décidé de prendre les devants en distribuant en amont les masques, dès la fin avril. Il s'agit des villes suivantes : Nice, Toulouse, Lyon, Deauville, Paris, Reims, Nantes, Joinville...

Pour reconnaître ces masques grand public, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé dimanche 19 avril que ceux grand public "sont en tissu, lavables et réutilisables cinq, vingt, trente fois…".

Masque grand public : comment savoir s'il est homologué ?

Les masques grand public homologués sont facilement identifiables grâce à l'apposition d'un logo, qui porte la mention “filtration garantie”, et indique le nombre de lavages auxquels peuvent résister ces accessoires, sans perdre leur efficacité.

Pour être homologués, les masques sont envoyés à la Direction générale de l’armement (DGA) et à l’Institut français du textile et de l’habillement (IFTH). Ils sont ensuite soumis à un protocole de test, dont le but est d’évaluer leur perméabilité et d’estimer le nombre de lavages auxquels ils peuvent résister.

Un masque anti-coronavirus fabriqué par Michelin réutilisable à l'infini

Pour l'instant, seuls les masques en tissu sont disponibles pour le grand public en France. Or, des entreprises travaillent en ce moment sur des prototypes plus performants. C'est notamment le cas du groupe Michelin, spécialisé dans les pneus, qui se lance désormais dans la production de masques pour participer à la lutte contre le Covid-19.

Michelin a donc contribué à la mise au point d'un modèle qui semble particulièrement efficace : OCOV®, un masque réutilisable à l'infini et d'un coût grand public de 28 euros. Contrairement au masque grand public qui résiste à cinq cycles de lavage, le masque Michelin est lavable 20 fois.

L'entreprise Michelin ne se contente pas de la production de masques utilisables à l'infini. Le groupe s'attèle également à la conception de visières à destination du personnel médical ainsi qu'à des gels hydroalcooliques.

FFP2, FFP3, chirurgicaux... Quels sont les différents types de masques anti-coronavirus ?

Il existe plusieurs types de masque qui ont des niveaux de filtration variables.

Le masque chirurgical anti-projections (bleu)

Selon l'Afnor, on distingue trois types de masques chirurgicaux :

  • Type I : efficacité de filtration bactérienne à 95 %.
  • Type II : efficacité de filtration bactérienne à 98 %.
  • Type IIR : efficacité de filtration bactérienne à 98 % et résistant aux éclaboussures.

Ces masques sont tous réservés aux malades ou aux personnes en contact avéré avec un malade.

Le masque de protection respiratoire (masque coque, canard, masque FFP2 ou FFP3)

Le masque de protection respiratoire est un masque de sécurité avec un haut niveau de filtration. Celui-ci doit avoir une forme adaptée au visage de la personne. Il filtre les bactéries, mais également les particules présentes dans l'air.

Il en existe trois catégories (estimée en fonction de l’efficacité du filtre et de la fuite au visage) :

  • Les masques FFP1 filtrant au moins 80 % des aérosols (fuite totale vers l’intérieur < 22 %).
  • Les masques FFP2 filtrant au moins 94 % des aérosols (fuite totale vers l’intérieur< 8 %).
  • Les masques FFP3 filtrant au moins 99 % des aérosols (fuite totale vers l’intérieur < 2 %).

Ces masques sont réservés aux professionnels de la santé (dentistes, médecins, infirmiers...) et ne sont pas destinés au grand public.

Pour qui le port de masques FFP2 est-il réservé ?

Certains masques spécifiques sont réservés exclusivement au personnel soignant (médecins, infirmières...). Il s'agit des FFP2. Voici la liste des personnes qui doivent en bénéficier en priorité :

  • professionnels de la santé amenés à prendre en charge des patients COVID-19 en ville, à l'hôpital et dans les structures médico-sociales (chirurgiens, transport sanitaire, pompiers, médecins et infirmiers libéraux, services d'urgence ou de soins critiques...) ;
  • services d'aide ou de soins à domicile ;
  • pharmaciens ;
  • chirurgiens-dentistes ;
  • masseurs-kinésithérapeutes ;
  • sage-femmes libérales.

Comme le rappelle Agnès Buzyn, ex-ministre des Solidarités et de la Santé, ces masques sont indiqués pour les "personnes en contact avec des personnes malades, pour éviter de contaminer les infirmières ou les médecins qui les prennent en charge".

Pour ces derniers, le port de gants et de lunettes de protection est également conseillé.

Coronavirus : dans quel cas devez-vous porter un masque ?

Si vous n'êtes pas un médecin ou personnel soignant, le port du masque est indiqué dans deux cas de figure :

  • si vous présentez des symptômes en lien avec le Covid-19 ;
  • si vous avez eu un contact étroit et prolongé avec un malade.

En effet, "le port de ce type de masque par la population non malade afin d'éviter d'attraper la maladie ne fait pas partie des mesures barrières recommandées et son efficacité n'est pas démontrée", soulignent les services du ministère depuis le début de la pandémie.

Par ailleurs, si vous avez séjourné en Chine à Singapour, en Corée du Sud, en Iran ou dans les régions d'Emilie-Romagne, de Lombardie et de Vénétie en Italie, et que vous ne présentez pas de symptômes liés au Covid-19, le port du masque n'est pas recommandé.

Enfin, pour les personnes asymptomatiques, le gouvernement indique que "ce sont essentiellement le respect des gestes barrières et les mesures de distanciation sociale qui limitent la propagation du virus".

Par précaution soyez particulièrement vigilant pendant les 14 jours suivant votre retour et surveillez votre température deux fois par jour.

Dans quels pays est-il obligatoire de porter un masque contre le coronavirus ?

Pour enrayer la propagation du coronavirus dans le monde, le port d'un masque de protection est désormais obligatoire dans certains pays. Les voici :

  • République Tchèque ;
  • Slovaquie ;
  • Slovénie ;
  • Autriche ;
  • Bulgarie ;
  • Taïwan ;
  • Italie (en Lombardie) ;
  • Chine ;
  • Corée du Sud ;
  • Ouzbékistan.

Les États-Unis envisagent également de faire porter des masques à tous les Américains une fois que les stocks seront à nouveau disponibles.

Masques anti-coronavirus : quelle efficacité ?

Par peur d’une contamination, les Français se sont rués dans les pharmacies, créant une pénurie de masques de protection. Mais sont-ils vraiment efficaces ?

"Il n’existe pas véritablement de "masque anti-coronavirus", pas plus que de masque "anti-virus" d’une façon générale", rappelle le Pr Stéphane Gayet.

"On parle d'actions antiprojections, car ils arrêtent les microgouttelettes émises par le porteur malade. En revanche, ils protègent mal le porteur sain des microparticules aéroportées émises par une personne malade en vis-à-vis, parce qu’elles sont trop fines".

En somme, le port de masque par la population non malade et n’ayant pas voyagé n’est pas recommandé. "Son efficacité n’est pas démontrée", ajoute le gouvernement.

En revanche, si vous êtes infecté, le masque peut vous éviter dans une certaine mesure de contaminer d’autres personnes.

Les masques de protection sont-ils réutilisables ?

Ils sont jetables ! En effet, le masque chirurgical anti-projection a une durée de vie de 3 à 4 heures. Vous devez ensuite le jeter.

Après chaque sortie (courses, pharmacie...) et dès le retour à la maison, il ne faut pas le manipuler et s'en débarasser au plus vite car il est potentiellement contaminé.

Il ne faut donc pas réutiliser un masque dès lors qu'il a été manipulé et ôté du visage.

Le masque de type FFP a quant à lui une durée de vie de 8 heures.

Masques anti-coronavirus périmés : sont-ils encore efficaces ?

Jeudi 26 mars 2020, le Ministère du Travail a autorisé l'usage de masque de protection périmé, de type FFP2, si la date de péremption ne dépasse pas les 6 mois et si certaines mesures de "sécurité" sont respectées. Les masques doivent notamment :

  • Avoir été stockés dans les conditions de conservation conformes à celles prévues par le fabricant ou le distributeur.
  • Avoir fait l'objet de quatre tests successifs avant leur utilisation. Ils ont pour but de vérifier l'intégrité des conditionnements, l'apparence, la solidité des élastiques et de la barrette nasale de maintien du masque, et l'ajustement du masque sur le visage.

Comment tester l'efficacité de son masque ?

Une astuce largement partagée sur les réseaux sociaux peut aider à déterminer si un masque grand public est bien étanche. Cette méthode n’a toutefois été approuvée par aucun organisme officiel.

Elle consiste à mettre son masque, puis essayer d’éteindre la flamme d’une bougie ou d’une allumette en soufflant. Si vous y parvenez, c’est que le masque n’est pas efficace pour protéger les autres contre l'air que vous expirez, potentiellement chargé en virus.

Le test de l'INRS pour vérifier l'étanchéité d'un masque FFP

L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), de son côté, propose une méthode pour vérifier si un masque FFP est correctement ajusté et s'il est bien étanche.

Couvrez la surface filtrante du masque avec une feuille de plastique, maintenue avec vos deux mains, et prenez une inspiration. “Le masque doit s’écraser légèrement sur le visage”, indique l’INRS. Dans le cas contraire, essayez de le réajuster. Plusieurs échecs successifs montrent que le masque n’est pas étanche.

Les masques faits maison : est-ce une bonne idée ?

Des tutoriels pour faire soi-même son masque en tissu

Face à la pénurie de masques, des tutoriels pour réaliser soi-même ces protections à partir de tissus fleurissent de tous les côtés.

Les services hospitaliers proposent des versions sophistiquées, tandis que les internautes réalisent leur propre masque DIY, à l'aide d'un morceau de coton et d'un élastique. Mais est-ce vraiment une bonne idée de fabriquer un masque fait maison ?

Pour certains spécialistes, c'est une hérésie. En effet, pour être efficace, le masque doit être changé régulièrement et n'assure plus son rôle de protection une fois qu'il a été souillé, par exemple dès qu'on le touche pour le replacer, il faut au contraire le changer à chaque fois.

D'autres y voient au contraire une protection fortune, qui vaut mieux que rien, dans un contexte particulièrement compliqué pour continuer à protéger dans ce contexte.

Masques fait maison : des tutoriels à éviter

Sur sa plateforme solidaire masques-barrieres.afnor.org qui met en relation les confectionneurs de masque et ceux qui en ont besoin, l’organisation met également en avant plusieurs tutoriels de masques barrières suivant des normes protectrices. Et cela vous évitera d’utiliser les objets inefficaces ou peu pratiques comme :

  • Les filtres Sopalin : "cela pose problème : avant de le mettre à la machine, il faut l’enlever. Cela implique des manipulations d’un masque souillé [Et donc des risques de contamination]”, indique Marine Prevet, coordinatrice des Couturières solidaires en Ille-et-Vilaine.
  • Le sac à aspirateur ou le filtre à café : AFNOR déconseille fortement d’utiliser ces deux types de produit. "Ces types de filtres ne présentent pas de bons résultats en termes de respirabilité (...) pouvant causer un risque d’allergie (en particulier de crises d’asthme grave) et/ou de toxicité”,
  • Les patrons de masque avec une couture au niveau du nez : "différents travaux précisent qu’il ne faut pas de couture au niveau du nez”, explique le professeur Bertrand Dautzenberg, tabacologue et fondateur du site montissumasque.com. Cette couture rendrait le masque moins efficace que les autres modèle.

Le masque fait maison du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble

De la polaire fine, des chutes de coton (type draps), un élastique et un peu d’habileté... Le CHU de Grenoble Alpes a redoublé de créativité pour proposer à ses soignants un masque à faire soi-même, dans le but de pallier à la pénurie de masques.

Le document décrit précisément toutes les étapes de fabrication du masque (13 étapes au total) : comment réaliser un patron, des pièces de tissu en coton et comment ensuite les assembler. Le document préconise aussi de laver son masque "quotidiennement à son domicile à 30°C avec du détergent classique".

Ce modèle n’est pas destiné au personnel qui prend en charge des patients atteints du Covid-19, précise le document, mais à tous les autres, qui travaillent en milieu hospitalier et sont mobilisés afin qu'ils puissent se protéger et continuer leur activité professionnelle.

Les écharpes et les bandanas vous protègent-ils contre le Covid-19 ?

Non. Les écharpes et banadans, conseillés par certains internautes sur les réseaux sociaux, ne filtrent pas les virus qui sont des micro-organismes microscopiques.

Ils ne protègent donc pas du Covid-19.

Les étapes pour bien porter un masque de protection

Le masque de protection n'est efficace que s'il est bien porté. Voici nos conseils :

  • Porter le masque dans le bon sens (la face colorée doit se trouver vers l'extérieur et non contre la bouche).
  • Le côté rembourré de la barrette nasale doit être placé sur la bosse du nez pour bien protéger le nez.
  • Privilégiez les masques avec des attaches élastiques plutôt que des lanières : le masque sera plus simple à enfiler.
  • Le masque doit être bien enveloppant et passer sous le menton pour bien protéger la bouche et le nez.

Le Ministère a également délivré un mode d'emploi précis à destination des professionnels de la santé pour apprendre à mettre correctement un masque (et ne pas risquer ainsi de se contaminer le visage ou les mains).

Schéma : comment mettre un masque chirurgical ?

Les étapes pour bien porter un masque de protection© Associations

Où se procurer un masque anti-coronavirus : en pharmacie, sur Internet ?

Préférez l'achat de masques en pharmacie, conformes à la norme NF EN 14683. En effet, vous risquez d'acheter un masque de mauvaise qualité sur Internet, qui ne vous protégera pas correctement.

Selon l'Afnor, il convient d’être vigilant aux modèles comportant une ou plusieurs coutures verticales, le long du nez, de la bouche et du menton. Cette solution n’a pas été retenue par les experts (risque de fuite par la couture).

Quel est le prix d’un masque de protection contre le coronavirus ?

  • Un masque chirurgical coûte en moyenne entre 20 et 50 centimes l'unité (hors pandémie de coronavirus).
  • Un masque respiratoire de type FFP2 peut coûter jusqu'à 20 euros.
  • Un masque respiratoire de type FFP3 peut coûter jusqu'à plusieurs de dizaines d'euros.

Mise en garde : les prix n'étant pas réglementés, ils peuvent être exorbitants sur Internet et dans certaines pharmacies.

Pénurie de masque : de combien de masques dispose-t-on en France ?

Interrogé à ce sujet le 19 mars à l'Assemblée nationale, Olivier Véran a expliqué : "Nous disposons d’un stock d’Etat d’environ 150 millions de masques chirurgicaux et d'aucun stock de masques FFP2. Il avait été décidé, suite aux crises sanitaires précédentes – je remonte pour cela à 2011 et 2013 – qu’il n’y avait plus lieu de conserver des stocks massifs de masques dans le territoire."

Le ministre des Solidarités et de la Santé avait déjà tenu les mêmes propos le 3 mars dernier lors de la séance des Questions au gouvernement.

D'après Olivier Véran, l'absence de stock de FFP2 serait due à des décisions passées.

Mais depuis l'accélération du nombre de cas de Covid-19 en France, le gouvernement essaye tout de même d'inverser la cadence.

Fin mars, Olivier Véran s’est ainsi exprimé aux côtés d’Édouard Philippe à Matignon pour faire "un point complet sur la situation du pays face à l’épidémie de Covid-19". Sur les masques, il déclare que "plus d'un milliard de masques ont été commandés" à la Chine. De gros efforts ont donc été fournis par le gouvernement et par de nombreuses entreprises françaises qui tournent à plein régime pour fabriquer ces fameux masques.

Vous n’êtes pas malade, ni vos proches. Que faire, à part porter un masque ?

Pour se protéger du virus, la méthode la plus efficace reste le respecte des "gestes barrière" traditionnels :

  • Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou le cas échéant un gel hydroalcoolique ;
  • Tousser dans son coude ;
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique ;
  • Respecter les mesures de confinement et les distances de sécurité en cas de déplacements nécessaires.

Les gestes barrières pour se protéger et protéger les autres du coronavirus

Les gestes barrières pour se protéger et protéger les autres du coronavirus

Les personnes présentant des symptômes légers doivent appeler leur médecin et en cas de signes d’une infection respiratoire doivent contacter le SAMU et se rendre aux urgences ou chez le médecin afin de limiter les risques de contamination.

Sources

Info coronavirus, gouvernement.fr.

Patron pour masque de soin en tissu, CHU Grenoble.

Le coronavirus : questions-réponses", Ministère des Solidarités et de la Santé.

"Coronavirus : informations pour les professionnels de santé", site du ministère des Solidarités et de la Santé, 2020.

Masque anti coronavirus : quelles alternatives face à la pénurie ?, Journal des Femmes, 6 avril 2020.