8e vague : les hospitalisations pour covid-19 sont en baisse
La 8e vague de la COVID-19 s’épuise. Le dernier bulletin hebdomadaire de Santé Publique France portant sur la semaine du 24 au 30 octobre 2022 confirme que la circulation du SARS-CoV-2 continue de ralentir.
"Le taux d’incidence calculé à partir des seuls tests antigéniques était en diminution pour la deuxième semaine consécutive dans l’ensemble des régions métropolitaines", explique l’organisme. Le taux de positivité était pour sa part de 23,4%. Cela représente une baisse de -2,3 points par rapport à la semaine précédente.
Covid-19 : la pression sur les professionnels commence à diminuer
Le ralentissement de la circulation du SARS-CoV-2 s’observe aussi sur l'activité des différents services de soins français. Fin octobre, les recours aux soins pour suspicion de COVID-19 ont fortement diminué dans les associations SOS Médecins et aux urgences. Il a été rapporté respectivement 2 826 actes et 3 591 passages. Cela représente pour les deux indicateurs une baisse de 25% en 7 jours. Cette baisse était constatée dans l’ensemble des classes d’âge.
Pour la semaine du 24 au 30 octobre 2022, Santé Publique France note : "4 418 nouvelles hospitalisations ont été comptabilisées (-34% par rapport à S42), dont 447 (-18%) en soins critiques. La tendance à la diminution des indicateurs hospitaliers s’est donc confirmée, les données consolidées de la semaine précédente montrant une baisse de -12% pour les hospitalisations et de -13% pour les admissions en soins critiques". Un repli du nombre de décès a également été enregistré (-25%).
Variant BQ.1.1 : il continue toujours à progresser
Si l’ensemble des indicateurs sanitaires sont à la baisse, un point reste incertain. Le BQ.1.1, sous-variant d’omicron détecté pour la première fois en août 2022, est de plus en plus présent au sein de l’Hexagone.
"La détection du sous-lignage BQ.1.1 continue d’augmenter. Cependant, la vitesse de la hausse s’est stabilisée, avec 2%, 10%, 16%, 20% et 31% des séquences interprétables au cours des enquêtes Flash S38, S39, S40, S41 et S42, respectivement", précise le bulletin hebdomadaire publié le 3 novembre 2022. Le BA.5 reste majoritaire et est responsable de plus de 9 nouveaux cas de la covid-19 sur 10, actuellement.
Medisite fait le point les départements qui enregistrent le moins d’admissions hospitalières pour une infection au coronavirus.
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https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-3-novembre-2022
https://covidtracker.fr/
Ardennes
Les Ardennes n'ont enregistré que 1,05 hospitalisation pour la covid-19 pour 100 000 habitants au 3 novembre 2022. À titre de comparaison, le Territoire de Belfort qui enregistre le taux d'hospitalisations à cause du coronavirus le plus élevé de France est de 23 pour 100 000 habitants.
Lozère
En Lozère, les services de soin ont enregistré 1,25 hospitalisation pour la covid-19 pour 100 000 habitants au 3 novembre 2022.
Meuse
Dans ce département, on compte 1,52 hospitalisation pour la covid-19 pour 100 000 habitants.
Somme
Dans la Somme, on compte au 3 novembre 2022, 1,54 hospitalisation pour la covid-19 pour 100 000 habitants.
Seine-Maritime
Les hôpitaux de Seine-Maritime ont fait remonter 1,56 hospitalisation pour la covid-19 pour 100 000 habitants au 3 novembre 2022.
Lot
Dans ce département, le taux d'hospitalisation pour la covid-19 est de 2,23 pour 100 000 habitants au 3 novembre 2022.
Gard
Dans le département du Gard, on compte 2,65 hospitalisations COVID-19 pour 100 000 habitants.