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La fatigue, une cause possible de faiblesse musculaire


Dans le cas où la personne est trop fatiguée pour avoir un usage normal de sa musculature, la faiblesse musculaire n’est pas due à une atteinte des muscles eux-mêmes. Cette fatigue peut être passagère (lendemain de fête trop arrosée, sport intensif, travail intense) ou perdurer (dépression, burn out). Elle peut aussi être la conséquence d’une affection virale saisonnière (gastroentérite, rhume, bronchite, grippe), d’une alimentation insuffisante, de diabète, d’hyperthyroïdie ou d’insuffisances diverses (foie ou reins). Pour remédier à la faiblesse musculaire due à la fatigue, on préconise une période de repos, une bonne hydratation, ainsi qu’un traitement spécifique à la cause de cette fatigue (antidépresseurs, anxiolytiques, traitement pour le diabète…).

Déchirure musculaire, tendinite, bursite, des troubles musculo-squelettiques responsables de fatigue musculaire


Les troubles musculo-squelettiques engendrent une douleur qui entrave l’usage du membre souffrant. Cette moindre sollicitation dudit membre conduit à une perte de la masse musculaire et à une faiblesse musculaire. Ceci se produit à la suite d’un traumatisme (fractures, tendinites, bursites, entorses) qui a nécessité un certain temps d’immobilisation (plâtrage, bandage ou attelle), mais aussi en raison de l’arthrose, c’est-à-dire du vieillissement des cartilages au niveau des articulations. Enfin, ce trouble peut être dû à de l’arthrite. Pour ce type de faiblesse musculaire, des séances avec un kinésithérapeute seront très utiles et éviteront au membre de s’ankyloser et au muscle de s’atrophier. Une attelle, un plâtre, un bandage, mais aussi des antalgiques et des anti-inflammatoires peuvent être nécessaires dans certains cas. Seul le médecin est juge du traitement nécessaire.

La faiblesse musculaire d’origine neuromusculaire


Troisième cause possible de fatigue musculaire : l’origine neuromusculaire. Cela recouvre le pincement d’un nerf ou d’une racine nerveuse (hernie discale ou fracture) au niveau de la moelle épinière, mais aussi un traumatisme de la moelle épinière consécutif à un accident, ou encore un traumatisme craniocérébral, c’est-à-dire touchant le cerveau. Enfin, cela peut être l’expression d’une maladie neurologique comme la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain-Barré (maladie infectieuse paralysante) ou la polynévrite. Dans ces situations, un traitement médicamenteux spécifique est prescrit, ainsi qu’un travail de réadaptation du patient qui passe par l’ergothérapie, la kinésithérapie, le soutien psychologique.

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