Rupture d'anévrisme : l'intervention chirurgicale préventive

Publié par La Rédaction Médisite
le 13/06/2017
Maj
le 20/03/2018
les chirurgiens opérant sur la concentration du patient
Istock
Certaines artères, en particulier l'aorte, se fragilisent, et une sorte de poche appelée anévrisme peut se former sur leur paroi. Si la poche cède et provoque une hémorragie, c'est la rupture d'anévrisme. Si le risque de rupture est élevé, une intervention chirurgicale s'impose pour éviter des complications comme l'AVC pouvant conduire au décès.

Plusieurs techniques différentes pour prévenir la rupture d'anévrisme

L'opération est nécessaire lorsque l'anévrisme mesure plus de 5 cm de diamètre. La chirurgie endovasculaire est très intéressante, car elle est non invasive, évitant ainsi de grandes incisions et une longue convalescence. Le chirurgien place dans l'artère touchée un stent, un petit tube métallique qui évite la rupture. Le clippage consiste à fermer l'anévrisme avec une agrafe pour que celui-ci ne se remplisse pas de sang. Dans certains cas, l'anévrisme doit être sectionné et le tissu réparé. La pose d'une prothèse est parfois préférée.

Savoir reconnaître les signes d'anévrisme

Un anévrisme peut passer inaperçu, ou se manifester par quelques signes cliniques discrets. Un anévrisme cérébral s'accompagne parfois de troubles de la vision, de maux de tête et de mouvements anormaux de la paupière (paupière qui tombe). Des douleurs thoraciques et des difficultés respiratoires peuvent résulter d'un anévrisme au niveau de l'abdomen. Certaines personnes comme les diabétiques, les hypertendues et celles qui présentent une obésité doivent être particulièrement vigilantes, car le risque d'anévrisme est plus important chez ces populations.

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