Deux cuillères d’huile d’olive suffisent à réduire le risque de décèsAdobe Stock

Des cuillères d’huile d’olive salvatrices. C’est ce que montre une nouvelle étude, conduite par les chercheurs de l’unité d’épidémiologie de la nutrition de l’Université Miguel Hernández (UMH) située à Elche en Espagne. Déclarée comme étant la principale source de graisse alimentaire, l’huile d’olive se compose de nombreux nutriments qui s’avèrent excellents pour la santé. Très appréciée pour ses richesses nutritives et notamment sa teneur en acides gras essentiels et en polyphénols, l’huile d’olive présente de nombreux avantages au quotidien.

Huile d’olive : un risque de décès fortement diminué

Les travaux, effectués par les chercheurs de l’UMH avec l’aide de l’Institut de santé et de recherche biomédicale d’Alicante (Isabial), ont été conduits durant 18 ans. Plus de 1 500 personnes majeures, leur mode de vie et leur état général de santé ont été analysés. Des critères particuliers ont été passés à la loupe comme l’activité physique, le tabagisme, l’alimentation générale et la fréquence de consommation d’huile d’olive.

Publiée dans la revue spécialisée Frontiers in Nutrition, la recherche a permis de démontrer les bienfaits de l’huile d’olive sur l’organisme à long terme. Ses fameuses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, sans oublier son rôle préventif face à l’hypertension, ont considérablement amélioré l’espérance de vie des participants. En effet, les scientifiques ont établi qu’une consommation quotidienne d’huile d’olive, à hauteur de deux cuillères ou plus par jour, pouvait aider à réduire de 51 % le risque de cancer, de 46 % le risque de maladie cardiovasculaire et de 31 % le risque de mortalité.

Un substitut idéal de certaines graisses

Si de nombreuses études précédemment réalisées avaient déjà établi le lien entre l’huile d’olive et l’incidence réduite d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou de cancers, les chercheurs de l’UMH confirment avec ces recherches le rôle-clé de l’huile dans l’alimentation traditionnelle, en précisant au vu des résultats obtenus, qu’elle réduirait le risque de décès « toutes causes confondues ». L’étude, jusqu’alors réalisée sur une population de type méditerranéen, nécessite toutefois de plus amples recherches, précisent les auteurs.

Aussi, de nombreux spécialistes s’accordent pour conseiller l’huile d’olive en substitut de certaines graisses, comme la margarine et le beurre. Ce dernier, lorsqu’il est consommé avec modération, n’occasionne pas d’impact grandement négatif sur l’organisme. Toutefois, il est nécessaire d’en surveiller ses quantités. Dans tous les cas, le comparatif reste indéniable : à côté de l’huile d’olive, le beurre prend systématiquement le rôle du mauvais élève. Le beurre et ses gras saturés, qui sont reconnus pour accroître la production de ce que l’on nomme « mauvais cholestérol (LDL) », ne font pas le poids face à la teneur en gras insaturés de l’huile qui, eux, protègent notamment les artères et le cœur.

Huile d’olive ou le secret de « l’or jaune »

L’huile d’olive, aussi appelée « or jaune » fait le bonheur des populations depuis la nuit des temps. Utilisée depuis toujours comme un remède médical pour ses valeurs anti-inflammatoires et antioxydantes, et considérée comme un atout beauté pour son action anti-âge, l’huile d’olive pourrait être l’une des pièces manquantes au secret de la longévité.

Dans la loupe des chercheurs depuis des dizaines d’années, « l’or jaune » continue de dévoiler ses secrets. Anti-cancer, préventive face à l’hypertension, anti-douleur et anti-âge : si la liste des bienfaits semble déjà bien fournie, l’huile d’olive n’a visiblement pas fini de surprendre.

Sources

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnut.2022.997975/full

mots-clés : huile d'olive, décès
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