Dépression : 5 signes avant-coureurs

280 millions. C’est le nombre de personnes qui seraient touchées par la dépression dans le monde. En France, l’Inserm estime que 20% de la population passe par une phase dépressive au moins une fois dans sa vie. Cette maladie sournoise affecte chacun et chacune différemment, et les symptômes peuvent varier d’une personne à une autre. Quand certaines personnes peuvent entrer dans un véritable déni, d’autres assument leur pathologie, voire tentent de sensibiliser leur entourage. 

L'humeur dépressive entraîne une vision pessimiste du monde et de soi-même

La dépression est par ailleurs entourée de nombreuses idées reçues : le cliché typique du patient dépressif est une personne casanière, sédentaire, qui pleure sans cesse, qui se plaint, se traîne, a peu d’amis, a le visage émacié, la mine défaite… La faute à des années, voire des siècles de représentations caricaturales de la dépression dans la culture populaire. La dépression n’est pas non plus un caprice ou un trait de caractère, comme le pensent encore beaucoup de personnes.

Comme l’indique le site de l’Assurance maladie : “La dépression, appelée dans le langage courant ‘dépression nerveuse’, ne désigne pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère, mais une véritable maladie psychique. Elle se caractérise par des perturbations de l'humeur (tristesse, perte de plaisir). L'humeur dépressive entraîne une vision pessimiste du monde et de soi-même. Elle dure plus de 2 semaines et retentit de manière importante sur la vie quotidienne (perte du sommeil, troubles de l'appétit et du désir sexuel, perte des performances intellectuelles, isolement...) La volonté seule ne permet pas de s'en sortir. C'est pourquoi elle doit être soignée pour ne pas se compliquer ou devenir chronique.”

Des traitements médicamenteux existent pour soigner la dépression, mais un accompagnement psychologique, voire psychiatrique reste indispensable. “Les idées de mort figurent parmi les symptômes les plus graves de la dépression. Nombre de personnes dépressives souhaitent mourir ou pensent être tellement sans valeur qu’elles doivent mourir. Parmi les personnes dépressives non traitées, 15% mettent fin à leurs jours par le suicide. Une menace de suicide constitue un cas d’urgence. Lorsqu’une personne menace de se suicider, un médecin peut la faire hospitaliser pour qu’elle soit surveillée jusqu’à ce que le traitement réduise le risque de suicide”, indique le manuel MSD.

Quels sont les signes avant-coureurs de la dépression ? On vous en dit plus.