Arachide : le consommer dès le plus jeune âge réduit le risque d'allergieIllustrationIstock

La peau qui gratte, les yeux qui piquent, la gorge qui irrite, l’allergie alimentaire peut se manifester de différentes façons. Mais comment l’éviter ? Une étude britannique émet l’hypothèse que la consommation de beurre d’arachide dès le plus jeune âge, pourrait diminuer le risque de développer une réaction à la cacahuète.

" L’allergie est un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis de substances a priori inoffensives comme les allergènes ", indique l’Institut national en santé et en recherche médical, Inserm dans un article scientifique.

Ces différentes réactions sont considérées comme des vrais problèmes de santé publique. Selon l’institut de recherche scientifique, l’allergie toucherait entre 20 et 30 % de la population. Et ce chiffre pourrait augmenter considérablement. Si elle concerne plus les enfants et les jeunes adultes, toute la population peut être concernés et à tout âge de la vie.

" Un risque diminué de 71% "

Plusieurs chercheurs britanniques ont démontré que la consommation d’arachide de la petite enfance à l’âge de cinq ans, prévenait le risque de développer une allergie à cette substance. Il suggère une première exposition dès quatre mois de vie sous forme de purée pour éviter le risque d’étouffement.

L’étude révélée dans la revue scientifique Nejm Evidence comptait 640 participants. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les enfants qui ont consommé du beurre d’arachide jusqu’à l’âge de 5 ans, ont diminué de 71% le risque de développer une allergie à cette légumineuse à l’adolescence.

" Cette étude démontre qu’il est possible d’obtenir une prévention et une tolérance à long terme dans le cas de l’allergie alimentaire ", indique un des auteurs de l’étude.

Selon l’association des allergologues et immunologues du Québec, les réactions aux arachides sont les plus courantes chez les enfants. Elles représentent 1 % de la population mondiale et 0,5 à 0,7 % de la population française.

Il est cependant nécessaire de demander l’avis de son pédiatre ou de son médecin généraliste avant toute instauration alimentaire chez un enfant de moins de six mois.

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