Le coronavirus pourrait entraîner des troubles de l’érection à long terme

Le port du masque risque soudainement d’être respecté de manière bien plus stricte chez les hommes. En effet, on apprend que les personnes infectées par la Covid-19 seraient susceptibles de souffrir d'effets à long terme sur leur santé, et notamment de troubles de l’érection chez les hommes, selon des experts médicaux. C’est le Dr Dena Grayson, spécialiste des maladies infectieuses, qui a assuré à la télévision américaine qu’il existait des craintes que la maladie n'affecte les performances sexuelles des hommes, même après leur rétablissement du coronavirus.

"Il y a une réelle inquiétude sur que les hommes puissent avoir des problèmes à long terme de dysfonction érectile en raison de ce virus parce que nous savons qu'il provoque des problèmes dans le système vasculaire'', a en effet déclaré le Dr. Grayson à NBC Chicago cette semaine. Le médecin alerte également sur les risques neurologiques. "Nous savons maintenant que les gens peuvent avoir des effets à long terme sur la santé à la suite de ce virus, des complications neurologiques" notamment, assure la spécialiste des maladies infectieuses. Elle souhaite alerter la population sur les "complications à long terme, et potentiellement à vie" du coronavirus.

Des problèmes de dysfonction érectile à long terme

En juillet dernier, une étude parue dans la revue The American Journal of Emergency Medicine rapportait le cas d’un homme de 62 ans atteint du coronavirus qui souffrait de priapisme, une érection incontrôlée et douloureuse durant de longues heures. Dans ce cas précis, les médecins n'avaient pas exclu pas que ce symptôme soit lié au Covid-19 car l'érection avait été causée par la formation de caillots dans le pénis chez ce patient. Or, la thrombose est l'une des complications possibles du virus. "Bien que les arguments en faveur d'un lien de causalité entre la Covid-19 et le priapisme [...] soient très forts dans notre cas, de plus amples récits de cette nature contribueraient à renforcer les preuves", avaient alors assuré les chercheurs.