©iStockIstock

Gelée royale et cancer : la prudence est de mise

Certes, les innombrables propriétés thérapeutiques que présente la gelée royale sont séduisantes et pourraient inciter les patients à pratiquer des cures pour renforcer leur système immunitaire fortement fragilisé, notamment, par la chimiothérapie. Mais il faut rester très prudent, car si la gelée royale est 100 % naturelle, elle n'en est pas pour autant dénuée de substances actives et opérantes. À titre d'exemple, ce nectar contient, en d'infimes proportions, des hormones (testostérone, œstradiol, progestérone). On comprend donc facilement que son emploi soit formellement contre-indiqué dans le cadre des cancers hormono-dépendants. Le manque de recul face aux effets de la gelée royale en cancérologie conduit à appliquer le principe de précaution.

Gelée royale, après un cancer ?

En cas de rémission et après l'arrêt de tout traitement, la cure de gelée royale peut permettre à un patient de récupérer un peu plus facilement. En effet, ce nectar possède une action défatigante, renforce l'appétit, régule le métabolisme, ou encore permet à l'organisme de lutter contre les infections virales. Un véritable concentré "santé" qui peut s'avérer très utile après un traitement chimiothérapeutique. Mais attention, il est tout de même essentiel d'obtenir au préalable une autorisation médicale de son médecin oncologue.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.

Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.