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La maladie d’Alzheimer touche 15 % des Français de plus de 80 ans. Un chiffre qui pourrait être vu à la baisse en ayant des habitudes de vie plus raisonnées dès l’enfance, mais aussi en veillant à son taux de masse grasse, d’après une récente étude publiée par la Société Américaine de Gériatrie (AGS).

Au delà du poids

Les professionnels de santé nous mettent souvent en garde des effets de l’obésité et de la perte de masse musculaire sur notre santé, surtout en avançant en âge. A cela s’ajoute un nouveau facteur indépendant de notre poids.

Attention aux graisses musculaires

Si le muscle ne se transforme jamais en graisse, cette dernière peut s’y loger à tout âge, indépendamment du poids ou de l’indice de masse corporelle (IMC). C’est justement ce qui pose problème à nos chercheurs.

Effectivement, au-delà de notre masse grasse globale, "les graisses situées au niveau de nos muscles squelettiques peuvent prédire un déclin cognitif", concluent les chercheurs américains, ayant observé plus de 1600 individus pendant 10 ans. Les muscles en question sont ceux dont on contrôle la contraction, à l’opposé des muscles cardiaques et de l’utérus, par exemple.

Protéger son cerveau

C’est pourquoi conserver des exercices physiques même une fois à la retraite, enrichir ses repas en minéraux et en bonnes graisses, et consommer suffisamment de protéines est indispensable afin de conserver une bonne santé physique, directement liée à notre santé mentale.

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