Elle frôle la mort en ayant soigné son infection urinaire avec du jus de cranberryAdobe Stock
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Une infection urinaire non soignée à temps peut être grave. C’est bien ce qu’il faut retenir du témoignage de Maisie Lewis, une jeune femme de 20 ans ayant contracté une septicémie après avoir voulu se soigner seule, sur les conseils des médecins, à l’aide de jus de cranberry

Cela faisait plusieurs jours que la jeune femme se rendait compte que ses envies d’uriner étaient de plus en plus fréquentes. Suspectant une infection urinaire, la coiffeuse travaillant à Cardiff décide, sur les conseils des médecins, de se soigner elle-même en buvant pendant 4 jours de l’eau et du jus de cranberry.

« J'ai des infections urinaires tout le temps, comme toutes les autres femmes. Rien ne s'est signalé pour moi parce que j'en avais eu bien pire dans le passé. C'était mineur. Mais je suis passée d'absolument bien à assez grave en quelques jours. Ça a empiré progressivement, j'avais mal au dos et j'avais mal à faire pipi » a-t-elle confié à The Mirror.

Une infection urinaire qui se transforme en septicémie

Croyant à une infection rénale étant donné les symptômes très douloureux ressentis, Maisie Lewis décide de consulter son médecin généraliste qui lui a prescrit un traitement antibiotique d'une durée de deux semaines.

« J'ai appelé mon médecin plusieurs fois au début. Après qu'on m’ait dit de continuer à traiter à la maison en buvant beaucoup d'eau, on m'a demandé de venir. J'ai fait un échantillon d'urine, on m'a dit que j'avais probablement des signes d'un rein infecté, puis j'ai été renvoyée chez moi avec des antibiotiques » raconte la jeune femme.

Mais après les deux semaines de traitement, Maisie Lewis voit ses symptômes s’aggraver. Elle commence à avoir des bouffées de chaleur et de froid, ainsi que des étourdissements et des tremblements. Elle en alerte ses parents qui la conduisent à l'hôpital Prince of Wales à Bridgend avec une suspicion de septicémie.

Septicémie : elle a dû arrêter de travailler pendant plus d’un mois

Une fois aux urgences, le personnel médical constate que la fréquence cardiaque de la jeune coiffeuse grimpe en flèche et que ses organes commencent à s’arrêter. « J'étais sur le point de subir un choc septique complet, mais heureusement, ils m'ont atteint à temps. Je ne pouvais pas arrêter de trembler, j'étais incapable de respirer et je me sentais vraiment faible. »

Maisie Lewis a pu sortir de l’hôpital après six nuits. « Il m'a fallu deux semaines pour me sentir à nouveau normale. Mon travail implique que je sois debout tout le temps, et mon infection rénale et ma septicémie ont pris une grande partie de ma vie professionnelle. J'ai dû annuler cinq semaines de rendez-vous avec mes clients, je n'avais tout simplement pas l'impression de pouvoir supporter. Ce n'est que récemment, au cours des dernières semaines, que je me suis sentie revenir à la normale. Je ne peux pas croire que tout cela ait été causé par une infection urinaire. »

Infection urinaire : elle nécessite une prise en charge immédiate

Après sa mauvaise expérience, Maisie Lewis tient à alerter les femmes sur la gravité d’une infection urinaire non soignée qui peut mener à une urosepsie (infection urinaire entraînant des signes de réponse inflammatoire systémique) : « Depuis, j'ai parlé à des femmes qui ont été amputées des jambes et des bras - et aux parents de personnes décédées - à cause de l'urosepsie. Aussi minimes que soient vos symptômes, assurez-vous d'aller chez le médecin, de prendre des antibiotiques et de prendre des médicaments. Ne vous contentez pas de traiter comme s'il allait passer tout seul - ce ne sera pas le cas.

Dès l’apparition de symptômes tels que des brûlures ou des douleurs en urinant, des besoins pressants d’uriner et très répétitifs, il est nécessaire de consulter un médecin généraliste. Ce dernier sera en mesure de prescrire le traitement adapté afin que l’infection n’évolue pas.

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