composite numérique de cheville en surbrillance de femme sur tapis roulantIstock

Ce n’est plus un secret pour personne, le sport est vivement recommandé par les médecins pour améliorer la santé. La pratique d’une activité sportive permet au corps humain de libérer de la dopamine, l’hormone du plaisir ou encore de l’endorphine. Cela fait du bien à la fois au cerveau, mais aussi au corps humain qui sera, par conséquent, en meilleure santé.

C’est la raison pour laquelle le ministère de la Santé a fait part de ses prérogatives concernant les activités sportives. En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, Anses, recommande aux adultes de “pratiquer 30 minutes d’activité physique développant l’aptitude cardio-respiratoire d’intensité modérée à élevée, au moins 5 jours par semaine, en évitant de rester 2 jours consécutifs sans pratiquer”. Concernant les enfants, âgés de 6 à 17 ans, il est recommandé de pratiquer au moins 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à élevée. Mais évidemment, comme toute chose, il faut le faire avec modération.

Bigorexie : du sport, oui, mais avec modération !

Peu de gens le savent, mais un excès de sport peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. Et cela a nom, la bigorexie. En effet, faire trop de sport peut être mauvais pour le corps mais aussi pour le cerveau. Comme le rapporte l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé, la bigorexie est reconnue comme une maladie depuis septembre 2011. Celle-ci est définie comme "un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d'obtenir des gratifications immédiates et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale”.

Mais cela peut s’avérer dangereux. Et pour cause, selon l’Institut National du sport, il y a plusieurs dangers :

  • L’addiction pousse les sportifs à repousser leurs limites. Cela peut entraîner des blessures graves. Mais pour continuer à pratiquer une activité physique, certains n’hésitent pas à continuer malgré les contre-indications ou encore à se doper.
  • Souffrances sociales et familiales avec le délaissement des proches
  • Souffrance psychologique avec un enfermement dans l’addiction. Cet isolement peut provoquer de lourdes séquelles psychologiques. Mais ce n’est pas tout. Le sportif peut également avoir une grande détresse s’il n’arrive pas à aller jusqu’au bout de ses objectifs.

Pour prévenir la bigorexie, il est conseillé de diversifier ses activités sportives et de les pratiquer en groupe plutôt que seul(e).

Sources

https://www.inserm.fr/

https://www.who.int/fr

https://www.envsn.sports.gouv.fr/images/recherche-expertise/prepa_mentale/fiches_reflexions_dentraineurs/01-les-dangers-de-la-dependance-au-sport.pdf

mots-clés : sport, maladie
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