Dépression : les 10 régions les plus touchées depuis la pandémie

Publié par Pauline Capmas-Delarue
le 05/05/2021
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La crise sanitaire de la Covid-19 a fortement dégradé la santé mentale des Français, faisant doubler la prévalence des états dépressifs dans la population. Et certaines régions sont frappées plus durement que d’autres par la dépression. On vous les liste.

20,2 % des Français souffrent d’un état dépressif, d’après les derniers résultats de l’enquête CovidPrev, récoltés à la mi-mars. Un niveau deux fois plus élevé qu’avant la pandémie. Si ce mal-être touche tout l’Hexagone, certains territoires semblent plus concernés que d’autres, avec des écarts de plus de 14 points… Nous vous listons les dix régions où la prévalence de la dépression est la plus forte, dans ce diaporama.

21 % des Français souffrent d'anxiété

À l’heure actuelle, les trois quarts de la population se disent satisfaits de leur vie. Cela peut sembler élevé ; c’est pourtant 9 points de moins que le niveau de contentement hors épidémie. En parallèle, 21 % des Français souffrent d’un état anxieux, soit 7,5 % de plus qu’en période normale.

La hausse du mal-être et de l’anxiété peut, dans certains cas, avoir des conséquences pathologiques, puisque 65 % des répondants ont déclaré souffrir de troubles du sommeil… Un niveau 16 % plus élevé que d’habitude. Plus qu’une simple déprime passagère, 20 % des sujets sont confrontés à une véritable dépression, et 9 % ont même eu des pensées suicidaires au cours de l’année.

Un moral dégradé à cause de la crise sanitaire

Il ressort donc de cette étude que la santé mentale des Français est fortement dégradée. En cause, la situation épidémique en elle-même, mais aussi les mesures prises pour la contrôler, qui ont un impact direct sur la qualité de vie. D’après Santé publique France, la crise sanitaire génère de la colère, de la peur, de l’inquiétude pour sa santé, de la frustration et un fort sentiment de solitude, qui participent à ce malaise généralisé, dans tous les milieux sociodémographiques.

“En présence de signes de dépression (tristesse, perte d’intérêt, d’énergie) ou d’anxiété (tension, irritabilité), il est important de s’informer et d’en parler afin d’être conseillé sur les aides et les solutions disponibles”, rappelle l’agence nationale de santé publique. “Il ne faut pas hésiter à prendre conseil auprès de son médecin ou à appeler le 0 800 130 00 pour demander à être orienté vers une écoute ou un soutien psychologique”.

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https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&i=covid_dpps_epidemie.depression&s=22.%2015-17%20mars&view=map1

https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/coviprev-une-enquete-pour-suivre-l-evolution-des-comportements-et-de-la-sante-mentale-pendant-l-epidemie-de-covid-19#block-249162

Hauts-de-France

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colorful summer verandas of restaurants on the belu embankment in amiens, france
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28,1 % de personnes dépressives à la mi-mars dans cette région.

Centre-Val de Loire

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amboise
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22,3 % de personnes dépressives à la mi-mars dans cette région.

Auvergne et Rhône-Alpes

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saint michel d'aiguilhe chapel sitting on a rock in le puy en velay, france
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22,2 % de personnes dépressives à la mi-mars dans cette région.

Grand Est

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sunset over vineyards with red wine grapes in late summer
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21,7 % de personnes dépressives à la mi-mars dans cette région.

Bretagne

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from ville close, concarneau, brittany
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20,6 % de personnes dépressives à la mi-mars dans cette région.

Île-de-France

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paris skyline from the sky
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19,7 % de personnes dépressives à la mi-mars dans cette région.

Nouvelle Aquitaine

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19,5 % de personnes dépressives à la mi-mars dans cette région.

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