Maladie de Hodgkin et travail : les conseils d’une patienteAdobe Stock

“Je travaille au sein du groupe L’Oréal depuis huit ans et j’adore ce que je fais. C’est un métier prenant mais je suis épanouie. En janvier 2022, quand mon endocrinologue m’annonce que j’ai la maladie de Hodgkin et que je dois commencer ma chimiothérapie une semaine après, je n’attend pas pour prévenir mon employeur. Depuis, je profite d’une solidarité professionnelle incroyable.”

Lymphome de Hodgkin : “Mon employeur m’a fait un cadeau formidable”

“Dès l’annonce de ma maladie, mon employeur m’a immédiatement dit de prendre le temps nécessaire et m’a permis d’être prise en charge par des soins de support. Depuis le début de mon arrêt, j’ai la chance de voir Corinne, une socio-esthéticienne, venir chez moi toutes les deux semaines pour me prodiguer des soins complets, un massage du dos et du crâne pendant 40 minutes et des conseils beauté. Cela grâce à la Fondation L’Oréal Beauty for Care.

Évidemment, travaillant dans le groupe j'en avais entendu parler, mais en profiter et voir à quel point cela est utile ce n’est pas pareil. Leur travail est formidable. On ne mesure pas l’importance des soins de support alors qu’ils sont essentiels pour accepter les changements physiques que les traitements nous font subir."

"Renouer avec son corps le temps d’un massage est salvateur pour le moral.”

Cancer : la question du retour au travail

“Parfois, je ressens de la culpabilité de ne plus être au travail, mais honnêtement, je serai incapable d’y retourner maintenant… La patience est nécessaire et mon employeur va dans mon sens. J’ai eu mon manager au téléphone, il m’a dit ‘je ne veux pas te voir avant septembre, même si tes médecins sont d’accord’. Ils ont intentionnellement fixé des dates très lointaines pour me permettre de prolonger mes arrêts maladie au besoin. Je mesure la chance d’avoir un employeur accompagnant pendant cette parenthèse, c’est très précieux.

Toutes les personnes touchées par la maladie devraient pouvoir bénéficier de cet accompagnement. Et pourtant, je n’ai pas envie d’être traitée comme une pauvre petite chose fragile, mais cette pause forcée m’oblige à relativiser sur la vie professionnelle… Je sens que ça m’a transformée.”

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