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“En 2005 j’ai commencé à ressentir beaucoup de fatigue et je faisais des malaises. Parfois, je ne pouvais plus marcher. Après un bilan sanguin qui n’a rien révélé, mon médecin m’a dit que je faisais une dépression. J’ai fini par prendre des antidépresseurs mais les symptômes étaient toujours présents. C’est grâce à ma gynécologue que j’ai su que j’avais des problèmes de thyroïde. C’est elle qui m’a prescrit un traitement et au fil du temps j’allais mieux. En 2008 j’ai cessé de travailler et j’ai été suivi par un endocrinologue qui a changé ma vie. Lui seul a réussi à stabiliser ma thyroïde.”

Hypothyroïdie : “J’ai dû prendre du Levothyrox”

“Suite au scandale du Levothyrox, j’ai dû changer de traitement et la formule avait changé. J’ai de nouveau ressenti des symptômes mais j’ai mis ça sur le dos de la “vieillesse”. Je savais bien que quelque chose n’allait pas et mon médecin a décidé de me redonner l’ancienne formule qui fonctionnait bien. Au quotidien, j’ai encore des symptômes très invalidants : fatigue, hypothyroïdie, problèmes de sommeil, de mémoire, d’humeur et j’ai pris 20 kg… Mais si au début le regard des autres et notamment celui de mon mari sur ce nouveau corps a été compliqué, finalement j’avais changé de philosophie de vie.”

Maladie auto-immune : “j’ai appris à ne plus m’isoler”

“Je me suis rendu compte que les choses se sont emboîtées naturellement et que j’avais changé de philosophie de vie. Avoir 20 kilos supplémentaires ? Tant pis, j’ai fini par lâcher les choses pas importantes et je me suis recentrée sur l’essentiel. On est comme on est et soit on décide de se faire du mal en ruminant, soit on décide de lâcher prise et d’accepter la situation. J’ai intégré un groupe d’entraide et je suis sortie de mon enfermement. Il faut savoir parler de la maladie et savoir qu'on n'est pas seule. J’ai pu rencontrer des personnes incroyables et vivre des moments merveilleux grâce au groupe d’entraide.

Thyroïdite d’Hashimoto : “On ne nous explique pas tout”

Parfois les médecins manquent d’écoute et d’empathie. Le monde médical manque cruellement de psychologie mais heureusement ce n’est pas toujours le cas. Maintenant je vis au jour le jour, à l’heure, à la minute car je me dis qu’il vaut mieux profiter de chaque instant. On ne nous donne pas tous les tenants et les aboutissants d’une maladie alors on est bien obligé de trouver des solutions par nous-même. Je me suis tournée, en complément de la médecine traditionnelle, vers les médecines alternatives pour trouver plus de confort au quotidien.”

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