Service de presse

“J’ai perdu l’usage d’un de mes reins après un syndrome provoqué par une mauvaise réaction au vaccin antivariolique. Depuis le plus jeune âge, j’étais donc suivi médicalement. A 19 ans, sans que les médecins puissent l’expliquer, mon deuxième rein a cessé de fonctionner. J’ai commencé les dialyses, mais très vite, j’ai pu bénéficier d’un bilan pré-greffe. J’ai la chance d’avoir un groupe sanguin très courant et je n’ai pas attendu longtemps pour recevoir un greffon. Six mois et 14 jours après le début du bilan pré-greffe, j’ai été greffé. Je me suis senti très chanceux.”

J’ai toujours accepté ma greffe de rein

“Honnêtement, ma greffe de rein est arrivée très vite et je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser des questions ni de me projeter. Une fois l'opération réalisée, je faisais surtout confiance aux médecins et je ne me posais pas de questions sur la réussite ou l’échec de la greffe. En revanche, les six premiers mois ont été particuliers, il fallait que mon corps accepte le “corps étranger”, j’avais l’impression d’avoir 10 kilos supplémentaires dans le ventre. Rapidement, j’ai souhaité vivre le plus normalement possible, notamment en reprenant le sport. Quand on positive, on va très bien et j’ai toujours été philosophe sur les questions de santé en me disant qu’il y a toujours pire ailleurs.”

Après la greffe je suis devenu encore plus sportif

“J’ai toujours été sportif, mais je le suis devenu encore plus après ma greffe de rein. Par respect pour les familles des donneurs et pour ceux qui sont en attente de greffe. Je considère que je ne dois pas détruire ce qui m’a été transmis. J’ai signé un contrat moral envers la famille du donneur, les médecins et les personnes en attente de greffe pour entretenir leur espoir. Depuis la transplantation, j’essaie de rendre hommage à la personne décédée qui m’a transmis ce rein. J’entretiens mon corps en prenant correctement mes médicaments, en faisant attention à mon alimentation et en faisant du sport. J’espère emmener ma monture le plus loin possible !”

Je montre la réussite de la greffe en faisant la Course du Coeur

“J’avais connaissance de jeux nationaux pour les personnes greffées et transplantées et je voulais qu’on en parle encore plus, notamment dans les médias. J’avais également vu des affiches dans les hôpitaux qui présentaient la Course du Coeur. J’ai fait ma première édition en 2017. Cette année, je suis co-capitaine d’une équipe de 4 greffés du rein, 6 du foie, 2 de moelle osseuse et 4 autres personnes dont un infirmier coordinateur de transplantation. Cette course permet de communiquer autour du don d’organes car c’est un sujet encore très tabou. Elle crée l’opportunité d’en parler et de faire des rencontres formidables.”

Sources

https://lacourseducoeur.com/

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