IRM cérébrale : Intérêt

L'IRM (Imagerie à résonance magnétique) cérébral permet d'explorer la structure du cerveau et de découvrir d'éventuelles anomalies anatomiques qui vont guider vers un diagnostic médical. Sous l’action d’un champ magnétique intense, les molécules d’hydrogène se mettent en résonance dans les tissus biologiques. Les tissus possédant le plus d’atomes hydrogène sont les tissus mous de l’organisme qui contiennent 6 à 80% d’eau (H2O).

L’IRM peut donc fournir des images très fines de ces tissus qui sont beaucoup moins bien explorés par les méthodes radiologiques. Cette technique ne nécessitant aucune radiation ionisante a comme inconvénient d’utiliser des champs magnétiques (ce qui contre-indique cette technique à certains patients porteurs de prothèse métallique).

IRM cérébrale : Déroulement de l'examen

Le patient doit être à jeun si une injection de produit de contraste (gadolinium) est envisagée. Lors de l’examen le patient est couché sur un lit qui avance au milieu du tunnel du scanner. Les patients claustrophobes devront être prévenus. Le patient doit être immobile, mais les temps de pause actuels sont de plus en plus rapides. La totalité de l’examen dure en moyenne de 10 à 30 minutes (selon les séquences faites et l’injection ou non de gadolinium).

IRM cérébrale : Précautions à prendre

La principale contre-indication absolue et définitive de cet examen est le port d’une prothèse ferro-magnétique (métallique comme une prothèse de la hanche, un pacemaker). Depuis plusieurs années des prothèses compatibles avec l’IRM existent. Si un examen IRM est envisagé, il faut discuter avec le radiologue, en sachant le type et la date de pose de la prothèse pour savoir si l’examen est réalisable ou non. Les autres complications ne se rencontrent qu’avec l’injection de produit de contraste (allergie au produit de contraste, surdosage en cas d'insuffisance rénale). Le patient doit être interrogé sur des antécédents de choc anaphylactique (allergie généralisée) ou d’insuffisance rénale.

IRM cérébrale : Résultats

L’IRM cérébrale est un examen capital dans de nombreuses anomalies du système nerveux :

  • Anomalies au niveau de la voûte crânienne (traumatique, congénitale, tumorale, infectieuse) et des espaces méningés (hématomes extra ou sous-duraux)
  • Anomalies des cavités (sinus de la face, mastoïdes)
  • Anomalies du parenchyme cérébral : suivant les anomalies on parle d’hyposignal ou d’hypersignal en séquences t1 ou t2. Ces anomalies peuvent se rencontrer :
    • Dans toutes les pathologies ischémiques ou l’IRM donne l’imagerie fonctionnelle et morphologique la plus précoce.
    • Dans toutes les pathologies tumorales bénignes ou malignes
    • Dans les processus inflammatoires en particulier la sclérose en plaques ou l’IRM est seule capable de faire le bilan lésionnel des zones de démyélinisation
  • Anomalies des cavités cérébrales (les ventricules) qui peuvent être dilatées (hydrocéphalie), ou au contraire être comprimées et déviées par un processus intra parenchymateux (à l'intérieur des tissus cérébraux).
  •  Anomalies de la vascularisation artérielle (anévrisme, angiomes) ou veineuse (thrombophlébite cérébrale).
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