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Cancer du col de l’utérus et papillomavirus

Dans la plupart des cas, le cancer du col de l’utérus est associé à un papillomavirus (HPV), un virus qui se transmet par voie sexuelle. Ce virus peut entraîner des lésions irréversibles dans le col de l’utérus et évoluer en cancer plusieurs années après l’infection.

Cancer du col de l’utérus : un vaccin qui s’adresse aux moins de 20 ans

Le vaccin anti-HPV est recommandé à toutes les jeunes filles à partir de 11 ans. Il s’administre en deux doses espacées de six mois entre 11 et 13 ans (ou entre 11 et 14 ans selon le vaccin). Trois injections sont nécessaires si le vaccin est administré entre 14 et 19 ans (deux mois d’intervalle entre les deux premières doses, quatre mois entre la deuxième et la troisième). Un rattrapage est possible jusqu’à l’âge de 20 ans. Ce vaccin est remboursé à 65% par l’Assurance maladie. Il est proposé gratuitement dans les centres de vaccination publics. Quelques effets secondaires légers peuvent apparaître après l’injection, par exemple un hématome ou de la fièvre.

Le frottis, essentiel dans le dépistage du cancer du col de l’utérus

Chez les femmes de plus de 25 ans, un frottis est recommandé tous les trois ans jusqu’à l’âge de 65 ans. Cet examen consiste à prélever des cellules du col de l’utérus afin de les analyser et de déceler d’éventuelles lésions précancéreuses. Il est réalisé par un gynécologue à l’aide d’une petite spatule.

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