Sexualité : 7 clichés à la loupe
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Les hommes sont plus portés sur la chose…

Certes, le désir sexuel est lié pour partie à la testostérone, une hormone mâle dont le niveau est plus élevé chez l’homme que chez la femme. Mais, il ne dépend pas que des sécrétions hormonales.

Aujourd’hui, le stress, la fatigue, l’alcool, le tabagisme et le surpoids réduisent la libido des premiers, tandis que les secondes sont de plus en plus nombreuses à briser les tabous, qui ont longtemps bridé leur sexualité. Résultat : certaines femmes sont beaucoup plus actives que leurs compagnons !

Les préservatifs protègent des infections sexuelles

S’ils sont correctement utilisés, les préservatifs offrent une protection optimale contre les IST, les infections sexuellement transmissibles comme le Sida, les infections à Chlamydiæ ou à Gonocoques.

En revanche, du fait de leur mode de contamination à travers les muqueuses ou la peau, la syphilis, l’herpès et les verrues génitales peuvent être contractés malgré l’usage du préservatif.

Toutes les femmes ont un point G

Le point G existe chez toutes les femmes, mais sa stimulation ne provoque pas forcément l’orgasme.

Chez certaines, elle entraîne seulement… une envie d’uriner ! Il revient donc à chacune de trouver les voies qui mènent aux cimes du plaisir avec son partenaire, en sollicitant, ou non ce point (il y a d’autres moyens de jouir !).

On ne peut pas attraper d'infections avec le sexe oral

Il est plus rare d’attraper une infection ou une maladie sexuellement transmissible (IST ou MST) avec le sexe oral (fellation ou cunnilingus), mais le risque n’est pas nul. En présence de lésions buccales au niveau des gencives, par exemple, on peut être contaminé par un germe ou un virus présent dans les sécrétions vaginales ou dans le sperme.

En clair : il est possible d’attraper le sida en pratiquant une fellation ou un cunnilingus avec un partenaire séropositif.

À la ménopause, on n'a plus de désir sexuel

Les désagréments de la ménopause comme les troubles du sommeil, les bouffées de chaleur, la baisse de moral et surtout, la sécheresse des muqueuses vaginales entraînent fréquemment une baisse de désir chez la femme aux alentours de la cinquantaine. Toutefois ces difficultés peuvent être surmontées grâce à des traitements hormonaux locaux.

La sécheresse vaginale notamment, peut être contrée par des médications locales sous forme d’ovules.

Donc désormais, de nombreuses femmes goûtent à une sexualité épanouie après la ménopause, une fois libérées des risques de grossesse.

Fini le sexe quand on est cardiaque

Bien sûr dans les semaines qui suivent un infarctus, tout effort physique intense est interdit, et en particulier celui lié aux rapports sexuels. Pas de panique toutefois. A distance de l’accident cardiaque, la reprise d’une sexualité est possible sans qu’il y ait de risques d’arrêt.

Une seule condition : demander conseil à son cardiologue, se faire suivre régulièrement, et stopper immédiatement l’effort pendant l’acte en cas de douleur dans la poitrine.

Avoir des orgasmes maximise les chances de tomber enceinte

Messieurs, vous pensiez que l’orgasme, qui s’accompagne de spasmes vaginaux, facilitait la progression des spermatozoïdes vers l’utérus, donc, augmentait les risques de grossesse chez vos compagnes... A tort !

En fait, la progression des spermatozoïdes n’est aucunement liée à ces contractions ! Ils ne doivent leur capacité à féconder l’ovule, qu’à leur mobilité et à leur vigueur.

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