Manifestation criante du réchauffement climatique, les vagues de chaleur se reproduisent de manière de plus en plus fréquente et imprévisible, à la faveur de l’été.
Les épisodes de canicule, mais plus largement les températures élevées, qamenés à se banaliser d’après les experts, prennent de court de nombreuses personnes par leur intensité croissante.
Selon Santé publique France, "les canicules sont les évènements climatiques extrêmes associés au fardeau humain le plus élevé en France métropolitaine".
Et les chiffres en disent long sur l’ampleur de ce fléau sanitaire. Dans son rapport paru en juin 2023, l’agence sanitaire dressait un tableau inquiétant : "33 000 décès sont attribuables à la chaleur entre le 1er juin et le 15 septembre de chaque année, dont 23 000 décès de personnes âgées de 75 ans et plus".
La chaleur tue. Et le risque que font peser les températures élevées sur la santé ne se limite pas aux canicules. "L’exposition de la population à la chaleur en dehors des périodes de canicules (...) contribue davantage à l’impact total que les chaleurs extrêmes", souligne encore Santé Publique France.
Ce qu’il se passe dans le corps sous l’effet de températures excessives
Lorsque le pays suffoque sous des records de mercure, et que les températures flirtent avec les 35-40 °C voire plus, l’organisme cherche à réguler son thermostat interne (dont la température est de 37 degrés).
Pour éviter la surchauffe, il déploie moult efforts pour se refroidir et rester dans les limites de sa température normale.
Ce mécanisme d’adaptation aux fortes chaleurs passe par une arme essentielle que l’on connaît bien : la transpiration. Les vaisseaux sanguins se dilatent alors plus largement pour faire ressortir l’eau par les pores de la peau.
Vagues de chaleur : un risque de déshydratation
Le hic, c’est que si nous n’apportons pas suffisamment d’eau à l’organisme pour remplacer ces pertes hydriques, nous risquons la déshydratation. Mais cette déshydratation n’est qu’un épiphénomène du stress qui peut être ressenti par l’organisme assailli par la chaleur.
Pic de chaleur : un risque d’épuisement
Le stress thermique peut aussi se manifester par de l’épuisement, résultat d’une perte excessive d’eau et de sels minéraux. Plus grave encore, l’exposition à des températures élevées peut aussi exposer à un coup de chaleur (hyperthermie).
Coup de chaleur : qui sont les plus à risque ?
Les populations les plus vulnérables à ce "coup de chaud" sont les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes mais aussi les personnes âgées en perte d’autonomie notamment ou les personnes atteintes d'une maladie chronique. Les sportifs ayant pratiqué un gros effort physique et les travailleurs manuels peuvent aussi être concernés.
A noter que la prise de médicaments peut, chez les personnes âgées, perturber la réaction d’adaptation du corps à la chaleur. D’où l’importance de redoubler de vigilance chez ces populations fragiles.
Le coup de chaleur constitue une urgence vitale pouvant entraîner la mort s’il n’est pas traité à temps.
Dès lors, il importe d’en reconnaître les signes avant-coureurs et symptômes associés, pour contacter les secours (Samu 15, Pompiers 18 ou 112 appel d’urgence européen) au plus vite s’ils se manifestent. Quels sont-ils ? Medisite les passe en revue.
Coup de chaleur : des maux de tête
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Les céphalées peuvent annoncer un coup de chaleur. L’assurance maladie rappelle que la prise de paracétamol ou d’aspirine est inefficace et même déconseillée en cas de coup de chaleur : elle peut perturber la réaction d’adaptation de l’organisme.
Hyperthermie : l’hypotension
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En cas de coup de chaleur, la vasodilatation des vaisseaux sanguins sous l’effet de la chaleur, conjointement à la sudation, entraîne une chute importante de la tension artérielle. Cette hypotension est symptomatique du coup de chaleur.
Coup de chaleur : des nausées
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Les nausées peuvent révéler un stress thermique, pouvant mener à un coup de chaleur.
Coup de chaleur : une confusion ou une somnolence
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Sous l’effet de températures élevées, la personne atteinte d’un coup de chaleur peut ressentir de la confusion et éprouver des accès de somnolence.
Coup de chaleur : une soif intense
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La sensation de soif s’explique par la déshydratation de l’organisme. Pour y remédier, sans surprise, il est nécessaire de boire de l’eau et de s’exposer dans un endroit ventilé et frais.
Coup de chaleur : un corps en surchauffe
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La montée de la température corporelle, qui peut dépasser les 40 ° C, doit alerter. Elle est symptomatique d’un coup de chaleur.
Coup de chaleur : des vertiges et des pertes de connaissance
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Les vertiges peuvent accompagner les maux de tête et évoquer un coup de chaleur. Celui-ci peut se manifester par des pertes de connaissance, des convulsions fréquentes, voire, dans des cas graves, des délires ou des comas, alerte l’assurance maladie.
Sources
Santé Publique France
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/canicule-chaleur/que-faire
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