Quand on est à son compte, qui veille sur sa santé ?IllustrationIstock

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Un cadre social qui évolue

Depuis 2020, les travailleurs indépendants — qu’ils soient artisans, commerçants, libéraux ou micro-entrepreneurs — dépendent du régime général de la Sécurité sociale, via la Sécurité sociale des indépendants (SSI). Cela leur donne accès aux remboursements classiques pour les soins, les consultations ou les hospitalisations.

Néanmoins, certaines protections restent plus limitées que pour les salariés, notamment lors d’un arrêt de travail. Les conditions d’indemnisation dépendent des revenus déclarés, et un délai de carence peut s’appliquer. Il est donc essentiel d’anticiper.

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Une complémentaire santé : un vrai levier de sécurité

Pour compléter les remboursements de base, une complémentaire santé est indispensable. Les travailleurs non-salariés peuvent opter pour des contrats spécifiques, comme ceux dits "Madelin", qui offrent des garanties adaptées à leurs besoins et des avantages fiscaux.L’objectif : éviter les mauvaises surprises en cas d’hospitalisation, de soins dentaires ou d’optique, où les restes à charge peuvent vite grimper. Il est recommandé de comparer les offres selon sa situation personnelle (activité, âge, charges de famille…).

Et la prévoyance, dans tout ça ?

Moins connue que la mutuelle, la prévoyance est pourtant tout aussi essentielle. Elle permet de maintenir un revenu en cas d’arrêt de travail prolongé, d’invalidité, voire de protéger ses proches en cas de décès.Des contrats existent, spécifiquement conçus pour les indépendants. Leur rôle ? Préserver votre stabilité financière si un imprévu de santé vous empêche temporairement — ou durablement — de poursuivre votre activité.

La prévention, un atout à ne pas négliger

En parallèle des assurances, des dispositifs de prévention sont proposés par l’Assurance Maladie ou certains organismes professionnels. Bilans de santé gratuits, dépistages, soutien psychologique : autant de leviers pour mieux anticiper et rester acteur de sa santé.En cas d’arrêt de travail prolongé, certains accompagnements existent aussi pour faciliter la reprise d’activité dans de bonnes conditions.

Prendre soin de soi, c’est aussi protéger son activité

Quand on est indépendant, sa santé est aussi son capital professionnel. Prendre le temps de s’informer, d’évaluer ses besoins, et de s’équiper d’une couverture adaptée, c’est un investissement sur le long terme.Avec les bons outils et un peu d’anticipation, il est tout à fait possible de conjuguer autonomie et sécurité, pour exercer son métier avec confiance.