Depression : les 5 preceptes du bouddhisme pourraient la reduire

Le bouddhisme est depuis longtemps connu pour ses capacités à améliorer la santé mentale. En effet, dans cette pratique religieuse, on cite souvent la médiation, connue pour calmer l’anxiété, ou même réduire le risque de dépression. Selon une récente étude, les préceptes même à l’origine du bouddhisme pourraient éviter le risque de dépression chez une personne atteinte de névrosisme (prédisposition d'un individu à ressentir des émotions négatives). 

En effet, d’après une récente recherche, ceux qui obtiennent des résultats élevés en matière de névrosisme et de stress ont un risque réduit de développer une dépression s'ils suivent les cinq préceptes du bouddhisme. Ainsi, il existerait un lien entre le bouddhisme et le névrosisme, le stress ou encore la dépression. 

Nahathai Wongpakaran de l'Université de Chiang Mai (Thaïlande), et ses collègues ont partagé ces résultats dans la revue en libre accès PLOS ONE le 30 novembre 2022.

Une enquête auprès de 644 adultes

Pour cette étude, les chercheurs ont mené une enquête en ligne auprès de 644 adultes thailandais entre fin 2019 et septembre 2022. Cette enquête contenait des questionnaires standard afin de mesurer les niveaux de stress et de névrosisme des participants, ainsi que la présence ou non de symptômes dépressifs. Ils ont également été interrogés sur leur respect et pratique des cinq préceptes du bouddhisme. Des analyses de médiation et de modération avec 5000 méthodes d'amorçage ont été utilisées.

Une grande partie des participants étaient des femmes (74,2%) et des personnes qui vivaient seules. L’âge moyen des participants était de 28 ans. De plus, leur implication religieuse était inconnue, bien que 93,3% ont déclaré être bouddhistes.

L'analyse statistique des résultats de l'enquête a montré que l'observation des cinq préceptes à un degré élevé semblait amortir l'influence du stress perçu sur la dépression.

Les préceptes bouddhistes apportent un sentiment de sécurité

Les auteurs ajoutent: "La pratique des cinq préceptes permet aux autres de se sentir en sécurité, car tous ces comportements sont inoffensifs, et cela fournit potentiellement au praticien stressant un tampon contre la dépression."

 Il a été démontré que les cinq préceptes avaient un effet modérateur sur la relation entre le névrosisme, le stress et les symptômes dépressifs. L'effet modérateur des préceptes sur le stress était significatif, alors que le lien entre préceptes et névrosisme n’était pas clair. 

Les résultats de l’étude suggèrent donc des avantages potentiels pour les cinq préceptes dans le contexte de la dépression, sans pour autant confirmer de lien de cause à effet. Pour valider cela, davantage de tests devront être effectués. 

"L'observation des cinq préceptes peut être considérée comme un contrôle comportemental nécessitant de nombreux attributs positifs à atteindre", conclut l’étude. Medisite vous présente ces cinq préceptes du bouddhisme vantés par l’étude.

Ne pas tuer

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Dépression : les 5 préceptes du bouddhisme pourraient la réduire

Ne pas tuer est le principal précepte chez les bouddhistes. Dans leur religion, cela provoque une voie karmique chez l’individu en cause. 

Ne pas voler

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L’interdiction de voler est le deuxième précepte du bouddhisme. Au-delà d’être un mauvais comportement, le vol peut créer de grandes situations de stress. 

Ne pas se livrer à une inconduite sexuelle

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Lutter contre les violences sexuelles est le troisième précepte cité dans la religion bouddhiste. 

Ne pas dire des mensonges mal intentionnés

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Mentir peut être néfaste pour la santé mentale. En effet, des études ont montré que les personnes honnêtes étaient moins tristes et moins stressées. Le fait de mentir de manière mal intentionnés est encore pire et interdit chez les bouddhistes.

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Ne pas prendre de substances addictives

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Consommer des substances addictives telles que la drogue et l’alcool est le cinquième précepte du bouddhisme. De nombreuses études scientifiques ont déjà démontré l’impact de la consommation de substances addictives sur la dépression

Sources

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0277351

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