Psychologie : sept moments ou la responsabilite des autres leur appartient

Le syndrome du sauveur rime avec générosité. Et il est normal de vouloir aider les personnes que l’on apprécie. Mais que vous le vouliez ou non, il n’est pas possible de sauver tout le monde. "Le terme de "Syndrome du Sauveur" peut avoir une connotation positive. Cependant, lorsque vous en apprenez davantage à ce sujet et sur les motivations sous-jacentes et l'impact sur les autres, il est clair que ce modèle de comportement peut être problématique", explique un article de psychologie.net. Pour différencier ce qui est normal de ce qui ne l’est pas, ce regroupement de psychologue donne sept conseils pour ne pas endosser la responsabilité des autres.

La psychanalyste Hélène Vecchiali et autrice du livre "La Tragédie des sauveurs ou le besoin ardent d’être aimé", explique que le syndrome du sauveur concerne autant les femmes que les hommes peut importe l’âge ou la catégorie socio professionnelle. Elle le définit comme un besoin irrépressible de soigner les autres, ce qui les fait passer d’aidants sains à aidants compulsifs.

Rejeter la faute sur les autres 

À première vue, ce syndrome passe pour de l’altruisme et de la bienveillance. Mais la réalité est tout autre. "En voulant apporter son soutien à tout prix, ce héros du quotidien endosse le rôle de sauveur dans le triangle de Karpman : afin de se valoriser, il secourt une victime d’un persécuteur", précise cette spécialiste sur le site de TF1 info.

Pourquoi certaines personnes n'assument-elles jamais leurs responsabilités ?

Il est souvent synonyme d’une perte de confiance en soi et d’une recherche de reconnaissance. Pour Hélène Vecchiali, il s’agit d’une manière de se réparer à travers l’autre. "Plutôt que d’avoir recours à cette situation, il vaut mieux suivre une thérapie afin de rétablir son estime de soi. Une introspection à l’aide d’un psychologue s’avère indispensable", souligne-t-elle sur TF1 info.

Alors à quel moment est-il possible d’aider les autres sans se mettre en danger? Pour faire la différence entre la bienveillance et le syndrome de l’imposteur, voici un diaporama de conseils de psychologue diplômée tiré du site psychologie.net.

Tu n’es pas responsable du bonheur des autres

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Psychologie : sept moments où la responsabilité des autres leur appartient

La responsabilité des autres leur appartient. Laisse-les être malheureux si c’est leur choix.

Tu n’es pas responsable de faire comprendre tes choix.

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Psychologie : sept moments où la responsabilité des autres leur appartient

Laisse les être confus.

Tu n’es pas responsable de gérer les émotions des autres.

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Psychologie : sept moments où la responsabilité des autres leur appartient

Gérer ses propres émotions est suffisament difficile. Laisse-les ressentir ce qu’ils ressentent.

Tu n’es pas responsable de prouver ta valeur à ceux qui ne la voient pas. 

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Psychologie : sept moments où la responsabilité des autres leur appartient

Tes besoins et ton bien-être passe avant tout. Laisse-les te sous-estimer.

Tu n’es pas responsable de répondre aux attentes de tout le monde. 

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Psychologie : sept moments où la responsabilité des autres leur appartient

Il est facile de ressentir de la culpabilité. Mais il est important de laisse-les autres être déçus plutôt que de toujours essayer de leur plaire.

Tu n’es pas responsable de sauver les autres de leurs problèmes. 

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Psychologie : sept moments où la responsabilité des autres leur appartient

Comment appelle-t-on une personne qui ne reconnait pas ses torts ?

La vie en groupe n'est pas simple. Mais tu n'es pas responsable des problèmes des autres. Laisse les apprendre de la vie.

Tu n’es pas responsable de gérer les autres. 

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Psychologie : sept moments où la responsabilité des autres leur appartient

Comment appelle-t-on une personne qui n'assume pas ses responsabilités ?

Tu n’es pas responsable de toutes les choses autour de toi. Laisse les être.

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