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Une affaire qui fait du bruit. Aux Etats-Unis, le géant pharmaceutique Johnson&Johnson a dû verser 72 millions de dollars à la famille d'une femme décédée d'un cancer et utilisatrice d'un talc fabriqué par la société. Selon ses proches, son cancer était lié au produit. Interrogé par The Telegraph, le Pr Paul Pharoah, spécialiste du cancer, a estimé qu'il était "biologiquement plausible" que le talc utilisé au niveau génital pénètre dans les trompes de Fallope et cause une inflammation au niveau des ovaires.

En juin 2013, des médecins du Women's hospital Boston (Etats-Unis) ont étudié les conclusions de 8 études différentes menées sur le talc et ont comparé sa fréquence d'utilisation sur les parties génitales chez 8525 femmes atteintes d'un cancer des ovaires et chez 9800 autres en bonne santé. Les résultats ont bien montré une augmentation de 24% du risque de cancer ovarien. Selon les scientifiques, le talc composé d'un minéral appelé "silicate naturel de magnésium" comporterait des similarités chimiques avec l'amiante et resterait longtemps dans l'organisme.

mots-clés : cancer des ovaires
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